Pendant que nous avons reçu notre première couverture de neige qui restera et que le Québec se fige peu à peu dans le froid, ça bouge en France et pas qu’un peu ! La France fait l’Histoire — ou refait celle des autres ? Et ça fait froid dans le dos…
Paul-Éric Blanrue, vous connaissez ?
Si oui, vous avez tort. C’est un homme marqué, un infréquentable, un homme honni par la République et dont les propos sont tellement ignobles qu’on doit le censurer.
Oui, Paul-Éric Blanrue a été le premier auteur français à voir un de ses livres interdit de vente en France et dont les copies existantes doivent être envoyées au pilon.
Quelle est la différence entre les autodafés allemands de 1933 et le pilonnage français de 2013? Il y en a deux. Dans le cas allemand, ce sont les autorités politiques qui l’ont décidé. Dans le cas français ce sont les autorités judiciaires. C’est pire. Pire parce que désormais le Gouvernement n’a même plus à se salir les mains ni assumer le poids de ce geste inique puisque ce sont ses fonctionnaires judiciaires qui font la basse besogne.
Deuxième différence : c’est un parti politique allemand, le NSDAP qui a pris l’initiative de faire la campagne pour les livres à interdire. En France, c’est la LICRA, la Ligue Internationale contre le racisme et l’antisémitisme, une organisation communautaire qui y fait la pluie et le beau temps, qui est à l’origine de cette censure.
Organisation communautaire ? Voyons voir.
Pour une ligue antiraciste ça manque de couleur. Regardez la page du bureau exécutif : ce n’est même pas en Noir et Blanc, c’est en Blanc et Blanc, et très majoritairement juif. Pas de noir, pas de jaune, pas de brun, pas de basané, et peu, très peu de goys.
En effet selon l’Ifop, 64% des français sont catholiques, 27% sans religion, 3% sont musulmans, 2,1% sont protestants et 0,6% sont juifs. Pourtant les Français catholiques ne semblent pas très nombreux, et de loin, dans cet organisme. Ah je sais : ça doit être parce que les cathos, les blacks, les beurs, les jaunes, sont trop racistes pour en faire partie et que seuls quelques Élus le peuvent…
En fait cela s’explique par les racines profondes de la LICRA et surtout par sa raison d’être initiale, tel que l’expose magistralement Anne Kling dans La France Licratisée.
La LICRA sert d’autres fins que l’antiracisme et l’antisémitisme : elle sert de nos jours à étouffer tout sentiment identitaire, toutes critiques du communautarisme — lequel est pourtant incompatible avec le concept même de République — spécialement les critiques qui oseraient viser les organisations communautaires juives, qu’ailleurs on nomme aussi « un puissant lobby ».
J’assiste toujours à de telles situations avec effroi. Dans mon système de vie, dans mes valeurs, la liberté de parole est un élément essentiel et elle ne doit être limitée qu’exceptionnellement et certainement pas parce qu’elle déplaît, encore moins quand elle déplaît à une petite oligarchie ou à un groupe de pression.
Au nom de la Loi Fabius-Gayssot (il paraît que je suis antisémite si je nomme cette loi de son nom complet : « Cette loi est parfois désignée sous le nom « loi Fabius-Gayssot » par des antisémites et négationnistes »), il est interdit de dire autre chose qu’une vérité officielle d’État, il est interdit de questionner cette vérité officielle d’État, ni même d’en parler autrement que de la manière choisie par l’État.
Déjà que « Égalité » et « Fraternité » en ont pris un coup depuis longtemps, voilà que « Liberté » ne rime plus à rien, on le voit avec la censure de Blanrue. C’est supposément cela, la démocratie.
On nous accuse souvent, nous les survivalistes et prévoyants, d’être des conspirationnistes. Avouez que quand on met ensemble les pièces du puzzle, il y a de quoi !
> Vic Survivaliste anime un blog.
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