«Délivre-nous du mal», le film d’horreur qui témoigne de la foi catholique

C’est d’un genre inattendu que nous vient le plus récent hommage à la foi chrétienne : « Délivre-nous du mal », film d’horreur américain sorti en France en septembre, glorifie le Christ et son Eglise.

Attention : cet article dévoile les moments-clefs de l’intrigue

Film d’horreur, film d’exorcisme, thriller : « Délivre-nous du mal » mélange les genres.

Synopsis

Le sergent Ralph Sarchie, policier à New York dans les quartiers chauds du Bronx, est continuellement confronté à la noirceur et la violence humaine durant ses missions. Un jour, des événements encore plus horribles que d’habitude se produisent sans qu’il trouve d’explications. Le Père Mendoza est convaincu qu’ils sont liés à des possessions démoniaques. Après beaucoup de scepticisme, Sarchie accepte de se rallier à ce prêtre pour combattre les forces occultes qui menacent jusqu’à sa famille.

Contrairement à d’autres films d’exorcisme, ce film ne se contente pas d’insérer quelques éléments catholiques dans un fond religieusement douteux. Au contraire, « Délivre-nous du mal » recèle une vision purement catholique, tout à fait correcte sur le plan théologique. Peu étonnant dès lors que l’on sait que le réalisateur Scott Derrickson (L’Exorcisme d’Emily Rose, Sinister) est chrétien.

Magnifique figure de prêtre

Le Père Mendoza, prêtre jésuite (incarné à l’écran par le très convaincant Vénézuélien Edgar Ramirez) est une émouvante figure de prêtre, comme homme pécheur et image du Christ.

Homme pécheur tout d’abord. Le Père Mendoza explique qu’avant de devenir prêtre, il se droguait et s’il a abandonné la drogue depuis sa conversion, il continue à beaucoup boire et fumer, ce qu’on voit tout au long du film. Le jeune prêtre ressent également très fortement la tentation de la chair. Pas insensible aux belles femmes, son célibat est un combat. Mais il lutte contre ses penchants et cela se donne à voir dans quelques belles scènes drôles et puissantes. Cependant, il a chuté et rechuté, allégorie de l’évolution non linéaire de la vie spirituelle. Horrible pécheur, il expérimente la rédemption et peut à son tour être pasteur et messager de la miséricorde de Dieu. Ce prêtre, humble sur sa condition de pécheur, est présenté avec ses défauts. Mais sa force intérieure, sa foi et son espérance en Dieu rayonnent aussi. Mieux, sa personne impose le respect – capable de répondre du tac au tac lorsqu’on le chambre sur les prêtres pédophiles – et il est calé théologiquement, restituant fidèlement les enseignements de l’Eglise (l’avortement aussi est présenté comme un drame).

Que cela change de toutes les évocations de prêtres ridiculisés ou diabolisés dans le cinéma ! Par exemple, on avait eu droit, en cette année 2014, au prêtre ridicule et efféminé de « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? », au prêtre homosexuel sujet du film polonais « Aime et fais ce que tu veux », et aux prêtres tous odieux et pédophiles du film belge « Au nom du fils ».

Les déclarations du réalisateur à ce sujet sont éclairantes : « Les prêtres et les pasteurs sont les personnages les plus stéréotypés en film et à la télé, mais selon moi pas pour les raisons auxquelles beaucoup de conservateurs pensent. Beaucoup de conservateurs pensent que c’est à cause d’un agenda antireligieux. Je ne pense pas que ce soit le cas. Je pense juste que beaucoup de scénaristes et de réalisateurs à Hollywood ne connaissent aucun prêtre ou pasteur. Moi, j’en ai connu beaucoup. Dans les films, ils ont tendance à être soit moralisateurs soit hypocrites. Et en vrai certains le sont. Mais les personnes les plus intelligentes et droites que j’ai rencontrées dans ma vie sont des prêtres et des pasteurs. Pour une personne, dédier sa vie au service des autres et le faire authentiquement… ça m’intéresse de représenter des gens comme cela, parce que je les connais. » (voir le lien pour son interview en fin d’article).

Pesanteur du péché et grâce de la rédemption

Avant d’affronter les démons, ce qui importe, c’est d’être spirituellement armé. Le prêtre explique à Sarchie que le péché est la porte qu’utilise Satan pour prendre de l’emprise sur l’Homme. C’est pourquoi, avant l’exorcisme final, le prêtre demande d’abord à Sarchie de se confesser. Le combat contre les œuvres du démon est présenté comme un combat spirituel. Le Sergent Sarchie, qui ne s’est pas confessé depuis son enfance, révèle alors les terribles péchés qui le rongent intérieurement depuis des années. Vient le moment de l’absolution donnée par le prêtre, scène touchante de simplicité et de puissance. A travers la paix retrouvée de Sarchie, la confession se vit comme sacrement de réconciliation avec Dieu.

Le Père Mendoza confesse le Sergent Sarchie dans une chapelle de New-York

Exorcismes conformes

Les exorcismes montrés à l’écran sont assez réalistes. D’abord, les exorcismes du Père Mendoza sont réussis : contrairement à beaucoup de films d’exorcisme, ici le prêtre n’est pas tué, blessé, possédé à son tour… : Dieu est vainqueur !

Dans le regard fixe et haineux de l’homme possédé quand il passe devant le Père, on comprend le pouvoir du prêtre, qui n’a lui pourtant aucune arme à feux comme les policiers. Le crucifix est l’arme du Père Mendoza pour chasser les démons, les prières sont ses balles contre Satan. Les invocations sont dites surtout en latin, parfois en anglais et en espagnol. Le Christ est Celui qui sauve. Les prières d’exorcisme sont compréhensibles. On entend que le prêtre agit au nom de Jésus, évoque le Sang rédempteur de Jésus pour les hommes « aimés et créés à l’image et à la ressemblance » de Dieu. On entend aussi une invocation à Saint Michel Archange. Satan est chassé au nom du Christ.

Outre le côté impressionnant des épisodes d’exorcismes, on ressent l’amour et la compassion du Père Mendoza pour les personnes possédées.

Le Père Mendoza en plein exorcisme

Symbolique catholique omniprésente

Les symboles catholiques sont présents tout au long du film et jouent un rôle important : ainsi des crucifix comme objet de piété et de protection dans les maisons. Apparait aussi à l’écran le Christ Crucifié peint par Vélasquez. La médaille de Saint Benoît s’affiche longuement à l’écran lorsque la personne libérée de ses démons regarde avec respect cet objet porté par le prêtre durant l’exorcisme (la médaille de Saint Benoît, grand saint pour l’Occident, est en effet utilisée pour repousser l’influence diabolique par l’intercession du Saint et par la puissance de la Croix, depuis au moins le XVIIe siècle). Le respect porté aux symboles se comprend à l’aune de l’importance qui leur est conférée. Le chapelet et la prière du Rosaire sont présentés comme une protection contre le Malin. L’action de l’eau bénite est montrée lors de l’exorcisme final.

Retrouver la foi

Le Sergent Sarchie, au contact du Père Mendoza, va suivre un chemin de conversion. Au début, son cynisme et son mépris du surnaturel sont soulignés. On découvre qu’il est allé à la messe jusqu’à l’âge de 12 ans, puis a délaissé l’Eglise. On voit sa femme – très pieuse – et sa fille aller à la messe le dimanche, lui reste à la maison. Quel cas de figure réaliste et commun, où seul un conjoint transmet la foi à ses enfants ! Au fur et à mesure, on le voit délaisser sa famille, rongé par la noirceur du péché (les affaires macabres auxquelles il est confronté durant son métier) et de son péché.

A travers la réflexion sur le mal qu’il poursuit avec le Père Mendoza, il découvre la rédemption. Le film se finit par une scène durant laquelle le Père Mendoza fait baptiser son nouveau-né.

Le réalisme du film peut venir du fait que l’intrigue s’inspire (très librement) des récits du vrai Sergent Sarchie, qui a raconté dans son livre « Beware the Night » sa confrontation avec les forces spirituelles durant son travail dans le Bronx. Le vrai Sarchie a d’ailleurs fait passer aux acteurs des vidéos de certains des exorcismes auxquels il a assisté, ce qui les a très fortement impressionnés.

Film d’horreur certes, mais c’est l’horreur du mal, dont témoigne l’ambiance glauque dans laquelle baigne le film avant l’irruption de la grâce. Certes, le réalisateur emploie ses astuces – inhérentes aux films d’épouvante – pour faire sursauter les spectateurs, et on retrouve le sensationnalisme exagéré indissociable des films d’exorcisme. La violence est très graphique et réserve ce film à un public d’adultes avertis. Mais le film ne fait finalement pas vraiment peur, puisqu’à la fin triomphe le Bien, témoignant de l’espérance chrétienne dans le Christ déjà vainqueur.

Dans un format inattendu, ce film loue la beauté et le mystère de la foi catholique. Il montre les réalités surnaturelles sans les réduire à de la magie. Non seulement le christianisme est respecté mais il est aussi mis en valeur, en insistant sur le rôle du prêtre et des sacrements, et sur l’existence du monde spirituel, de Satan et ses démons et surtout de Dieu aux côtés des Hommes.

LIENS COMPLEMENTAIRES (en anglais)

et critique du film par l’interviewer : http://www.ncregister.com/daily-news/sdg-reviews-deliver-us-from-evil/ ( [concernant les prières d’exorcisme] «Voyez, tout est plus cool en latin »)

  • Critique du film : http://www.breitbart.com/Big-Hollywood/2014/07/03/deliver-us-from-evil-review-nolte « Délivre-nous du mal est le film le plus pro-catholique produit par le mainstream hollywoodien depuis je ne sais quand. » / « Le personnage du Père Mendoza peut faire pour les prêtres catholiques ce que « Top Gun » (1986) a fait pour les pilotes de la Navy. Il rend le fait d’être un fervent, dévoué et sincère amoureux de Jésus Christ et le Catholicisme tellement cool. Mendoza est stylé sans être ironique, cool sans être ‘au-dessus de tout’, sage mais pas donneur de leçon, et si on plaisante sur le fait qu’il ne serait pas pédophile, il vous discrédite calmement pour avoir balancé un stéréotype ».

Voir aussi la bande-annonce en français : https://www.youtube.com/watch?v=cz9Ft3YZ1jk

(deuxième version : https://www.youtube.com/watch?v=1X6Hyq_dxyM)

Related Articles

119 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Perseus , 1 octobre 2014 @ 22 h 35 min

    Quel pavé ! Apprenez la concision mon cher. C’est une page de commentaires et non un forum.

    Je vais quand même tacher de répondre. Déjà, le Dieu Père, Fils et Saint Esprit a toujours existé chez les chrétiens. “Allez et baptisez les au nom (singulier) du Père, du Fils et du Saint Esprit (3 personnes)”. C’est le terme “Trinité” qui n’existait pas. Ce que personne, nul part, n’a jamais contesté.

    C’est un argument classique (très utilisé par les musulmans) que de dire que le mot ne se trouve pas dans la bible. Et alors ? L’important c’est de savoir si la réalité qu’il recouvre est bien présente dans le nouveau testament. Or, si toutes les branches du christianisme ont toujours souscris à cette terminologie c’est parce que c’est le bien cas.

    Vous me faîtes penser aux soit disant historiens qui affirmaient jadis que les évangiles n’avaient été écrits qu’à partir de l’an 1000 jusqu’à ce que les découvertes archéologiques successives prouvent qu’ils dataient bien du premier siècle. Ainsi en est-il du papyrus 52 contenant deux extraits du chapitre 18 de l’Évangile selon Jean qui prouve que cet évangile a été rédigé, au plus tard, en l’an 95.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Papyrus_P52

    Or l’évangile de Jean est celui qui atteste le plus la divinité du Christ et donc la Trinité. Vous voyez, ça c’est du concret. Le nouveau testament n’a dès lors pas à être considéré comme un ensemble de textes non historiques ou peu fiables. Ils sont au contraire la meilleure source, par qu’ils sont contemporains des événements.

    Je ne vais pas répondre à vos délires sur votre trinité égyptienne d’Alexandrie (et ce cher Mithra où est-il passé ? Il fait de l’alternance, il se repose ?), mais je pointerai l’affirmation comme quoi les chrétiens du IVe vénéraient Marie comme “déesse Mère”. Ceci est une affirmation gratuite qui ne repose sur rien.

    Votre méthode consiste à fouiller dans les mythologies et dans les cultes à mystères pour trouver des ressemblances avec le christianisme et ensuite à arguer sur la seule base de ces ressemblances (superficielles ou non) que cela est la source des croyances chrétiennes. Tout cela n’est vraiment pas une démarche sérieuse. Mais tout est bon pour démonter le christianisme n’est-ce pas ? ;)

    Pour finir, je n’ai aucun problème avec l’ancien testament. De la première à la dernière ligne. Je me permettrais cependant de rappeler que le rôle du chrétien depuis deux milles ans est d’annoncer une bonne nouvelle de grâce. Et non de mener ou de soutenir quelque génocide que ce soit. Que vous le vouliez ou non (pour reprendre votre expression), ceux qui s’éloignent de cette mission (et il est inévitable que cela arrive) le font en laissant de côté les paroles de Christ et non en les suivant. Et ce n’est pas en exhibant un “fils du diable” (nom tout à fait adapté aux pharisiens et aux élites de notre temps) que vous allez démontrer le contraire. Christ parlait en vérité. Il n’a jamais cherché à se rallier ses adversaires en leur disant ce qu’ils voulaient entendre. Et en mourant sur la croix pour les péchés de l’humanité qui l’a rejeté, il a parfaitement mis en pratique sa parole.

    C’est pour cette raison que je vous conseille de gardez vos “casseroles” pour votre propre “cul”.

  • hermeneias , 1 octobre 2014 @ 22 h 40 min

    Saida

    Moi je n’ai pas envie de faire le gentil avec des dindes de basse-cours comme vous , endoctrinée , la tête et les idées enserrées dans un voile comme sous un éteignoir ….

    Je vous plains d’être née dans une atmosphère suffocante et confinée où l’esprit et l’intelligence s’étiolent comme la flamme qui meurt sous l’éteignoir .
    L’islam n’a rien apporté à l’humanité , RIEN , seulement misère et désolation comme l’avait justement rappelé Benoit XVI à Ratisbonne .
    Tout ce que la bien-pensance inepte met aujourd’hui au crédit des sociétés musulmanes n’est que le fruit de rezzou et du chapardage dont les tribus nomades islamisées ( mongols , turcs , arabes )étaient coutumières .
    Quand on est capable de croire que Dieu est un père fouettard sinistre et stupide qui demanderait l’observance de règles stupides à des sujets stupides , c’est qu’on est profondément taré .

    Maintenant s’il reste une lueur d’intelligence et quelque chose de sain chez vous , vous comprendrez peut être ,

    “la Vérité vous rendra libre”

    Et ” la gloire de Dieu c’est l’homme vivant et la vie de l’homme c’est Dieu” St Irénée de Lyon

    Les épisodes de
    la samaritaine , de la femme adultère , et de la Femme du livre de l’Apocalypse couronnée d’étoiles , la lune sous les pieds….

    C’est une autre ambiance que l’ambiance confinée , sans goût ni grâce , vide et glaciale , sans représentations , de l’islam .

    En passant expliquez nous pourquoi nombre de vos coreligionaires viennent étudier et vivre en Europe ou dans les pays occidentaux

    Si vous venez ici de façon agressive et arrogante je vous conseille de surveiller vos arrières car je me ferai un plaisir de vous botter les fesses à coup d’arguments bien sentis . Cela pourrait vous faire du bien à la tête !

  • Saida , 1 octobre 2014 @ 22 h 40 min

    L’amputation est appris dans le vrais Islam comme étant symbolique.

    En fait le fait d’être mécréant c’est comme avoir un membre en moins, comme si les anges l’enlevait.

    Après ceux dont il est questions sont en l’occurrence selon certaine hadits les juifs.

    Vous voyez ce n’est pas contre vous.

  • catherine , 1 octobre 2014 @ 22 h 41 min

    La discussion sur l’âme des femmes au concile de Macon n’a jamais existé, ni là ni ailleurs. C’est un fait établi. Comment pouvez vous imaginer qu’une religion, où les femmes tiennent une place centrale dans les évangiles, discute là dessus ? Les femmes ont été baptisées dès le début du christianisme. Jésus dévoile à la samaritaine qu’il est le messie, c’est une femme qui le voit dès la résurrection et Marie, sa mère, est un grand nom de la religion chrétienne . Saint Paul lui même dit que l’homme non croyant est sanctifié par son épouse chrétienne. Comment un être sans âme pourrait sanctifier le non croyant ? Quant à la trinité égyptienne, rien à voir avec la trinité chrétienne d’un seul Dieu en trois personnes , concept difficile certes à comprendre, dont on perçoit quelques lignes dans Saint Jean, Je suis dans le Père et le Père est en moi. Pour l’Esprit Saint, dès l’annonciation à Marie, dès le baptême de Jésus dans les évangiles synoptiques et j’en passe. La généalogie ? Maternelle dans Luc, paternelle dans Matthieu, les quelques différences dans les témoignages que sont les évangiles prouvent au contraire qu’il n’y a pas eu d’arrangements, de retouches pour que ça colle parfaitement. Savez-vous que des témoignages trop concordants sont toujours pris avec des pincettes lors d’enquêtes ? S’il y a bien une religion qui a été passée au peigne fin, qui a bénéficié d’une exégèse extrêmement poussée, c’est bien la religion chrétienne.

  • Perseus , 1 octobre 2014 @ 22 h 46 min

    Bien à vous

  • catherine , 1 octobre 2014 @ 22 h 47 min

    Jésus était juif, il est évident que nous avons une lecture commune qui est l’ancien testament. Jésus est aussi celui qui s’en prend à la rigueur du Sabbat ou qui dit “ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. “

  • catherine , 1 octobre 2014 @ 22 h 53 min

    Et qu’est ce qui vous dit que ces textes sont vrais et que ce que dit cet imam est vrai ? Parce qu’on vous l’a dit et qu’on vous a dit que c’est vrai ? Dans ce cas, je vous dis que les textes qu’on vous a donné sont faux. Qui allez-vous croire ? ou plutôt qui avez-vous envie de croire ? Parce que là où vous mettez des vérités, moi je mets des désirs, vos désirs de croire ceci ou cela selon vos orientations à vous. C’est justement la différence entre l’Esprit Saint qui souffle où il veut et celui qui suit un gourou ou autre, parce que ses paroles sont alléchantes pour ses envies. Donc, je vous souhaite un bon tour de pierre noire.

Comments are closed.