Christine Kelly, l’une des journalistes vedette de la chaîne de télévision Cnews, vient en cette année 2022 de sortir un livre intitulé « Libertés sans expression » (Le Cherche Midi). Un livre dans lequel l’animatrice de l’émission « Face à l’info », qui a réconcilié de nombreux téléspectateurs avec la notion de débat public (et politique), raconte son histoire mais nous fait également part de sa vision de ce qu’est, et de ce que devrait être, aujourd’hui, le journalisme, dans une société où en effet, la liberté d’expression, et plus globalement les libertés, se restreignent chaque jour un peu plus.
Depuis sa naissance, en 1969 en Guadeloupe, jusqu’à son arrivée en France métropolitaine, et à Paris, nous suivons le parcours d’une femme courageuse, qui aujourd’hui, avec une expérience de 30 ans dans le journalisme, dans le monde des médias et de l’audiovisuel, a suffisamment de recul pour en évoquer un grand nombre d’aspects, y compris les plus grandes dérives qui conduisent aujourd’hui au déclin de la liberté d’expression en France.
Christine Kelly est un modèle pour beaucoup de jeunes journalistes qui eux aussi ont soif de liberté, parce qu’elle n’est enfermée dans aucun dogme, dans aucune idéologie, dans aucune volonté de censurer. Caractérisée par un calme absolu lorsqu’elle dirige une émission à l’antenne, elle veut provoquer, ou plutôt animer, le débat. Qui sait, ou qui peut prétendre savoir, parmi les millions de Français qui ne la connaissent pas intimement, quelles sont ses idées politiques ? Personne. N’est-ce pas là une marque ultime de crédibilité dans une société médiatique, une société du spectacle, trop souvent dirigée par des idéologues et des censeurs ?
Outre son professionnalisme, il ressort de Libertés sans expression et de la vie de Christine Kelly, que le pardon est érigé au rang de vertu. Car pour arriver là où elle est aujourd’hui, elle a traversé, comme d’ailleurs beaucoup d’autres citoyens de l’hexagone, multitudes d’épreuves. De coups durs, bas. De méchanceté. De racisme crasse. De violences aussi. Mais avec plus ou moins de temps selon les évènements, et à la différence de beaucoup qui peuvent se laisser aller (et détruire) en haines et rancoeurs, elle a pardonné. Pour avancer. Presque par égoïsme nous confie-t-elle, dans un entretien d’une trentaine de minutes qu’elle nous a accordé à quelques heures de la rentrée médiatique, et que nous vous proposons de découvrir ci-dessous.
Un entretien qui donnera sans aucun doute à nos lecteurs l’envie d’en savoir plus, à travers le livre Libertés sans expression, sur celle dont le sourire, le calme, mais surtout le professionnalisme encore une fois, fait le bonheur, depuis plusieurs années, de millions de téléspectateurs chaque soir sur la chaine Cnews, loin de la société de l’invective, du lynchage médiatique, de la cabale, et du préjugé.
Source : Breizh Info