Samedi soir, la PPP, Boucault et Valls se sont ridiculisés

Un total de 500 forces de l’ordre, une soixantaine de fourgons répartis entre La Défense et la Concorde, sans compter les paniers à salade, l’avenue de la Grande-Armée bloquée par un cordons de flics… Samedi après-midi et soir, la Préfecture de police de Paris n’a pas lésiné sur les moyens mis en œuvre pour bloquer plusieurs centaines de jeunes et de familles. Sans succès. Chaque barrage ou essaim de condés de n’avait qu’un seul effet, disperser les marcheurs en autant de petits groupes pacifiques mais autonomes, c’est-à-dire totalement incontrôlables et de moins en moins reconnaissables (ils n’en sont, pour la plupart, pas à leur premier rassemblement et ne répètent pas les erreurs du début), empruntant les rues parallèles, le métro. Les flics étaient lents à cause de la circulation et de leur matériel. Eux, c’était l’artillerie lourde, pas loin de causer un véritable trouble à l’ordre public. Nous, l’artillerie légère.

Tout ce cirque n’a pas empêché plusieurs centaines de veilleurs d’atteindre leur but. Samedi, la Préfecture de police de Paris et le ministère de l’Intérieur se sont ridiculisés. Ils avaient interdit la marche et la veillée : les deux ont finalement eu lieu – même les prévisions d’Élizabeth Teissier sont plus fiables que celles du Préfet Boucault – et ont rencontré d’autant plus de succès qu’ils avaient été médiatisés et critiqués par le pouvoir. Plusieurs personnes croisées ce soir, pas fans du dévissage d’ampoules en l’air en guise d’applaudissements, m’ont d’ailleurs avoué être là seulement parce que le rassemblement était interdit !

On dirait donc que les autorités ont un problème d’autorité. C’est une excellente nouvelle car le pouvoir en place n’est justement pas respectable : il ne respecte ni les plus faibles (en instaurant le droit à l’enfant pour les paires d’homosexuels), ni les traditions ni la nature (en redéfinissant le mariage). Nous n’avons donc pas à le respecter autant que nous devons respecter les personnes, quelles qu’elles soient ou qu’elles fassent. C’est notre respectabilité qui est en jeu.

Alors, Bernard, Manuel, on remet ça quand ? Vous nous interdisez quand la prochaine manif, afin qu’on s’y rende encore plus nombreux et qu’on vous rigole encore plus au nez ?

Au fond, je vous suis reconnaissant : à force de manifester, la routine commençait à s’installer. Les rassemblements interdits viennent pimenter tout cela. Du coup, j’ai décidé de ne plus me déplacer qu’en cas d’interdiction de la Préfecture de police de Paris.

Et tant pis si cela donne des sueurs froides au locataire de l’Élysée et à sa poule. Tant pis si, comme samedi soir, la rue du Faubourg Saint-Honoré devant le Palais de l’Élysée est fermée à la circulation y compris piétonne…

Lire aussi :
> Malgré une interdiction ignorée et méprisée par plusieurs centaines de personnes la veille, la PPP tente de sauver la face
> Philippe Ariño regrette que les veilleurs n’osent plus parler de la loi Taubira

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263 Comments

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  • Dōseikekkon , 6 septembre 2013 @ 8 h 05 min

    On peut dire que vous avez le flair pour dégoter du croustillant.

  • Dōseikekkon , 6 septembre 2013 @ 8 h 30 min

    Je pense avoir fini par trouver la citation de C. Taubira ; ce n’était pas lors de son premier discours – comme faussement indiqué par charlotte – mais lors d’une discussion d’amendements.
    Et voici ce qu’elle a prononcé exactement :
    « Vos amendements illustrent
    en tout cas, une fois encore,
    nos divergences sur notre
    conception de la société, sur
    notre vision du monde et de la
    personne.
    Nous, nous avons conscience – et
    nous y tenons – d’être dans une
    société laïque qui organise
    l’éducation publique et
    l’accès égal de tous les
    enfants de ce pays à
    l’éducation, c’est-à-dire aux
    connaissances, au savoir, à
    l’esprit critique.
    Cette éducation fabrique des
    citoyens, elle les arrache par
    le savoir, par la connaissance
    et par l’esprit critique aux
    déterminismes des origines, aux
    déterminismes de la religion, aux
    déterminismes de la condition
    sociale et économique.
    Donc, oui, nous avons des
    divergences de fond sur la
    conception de la société et de
    l’individu et, plus encore, sur
    la destinée de chaque enfant de
    ce pays. »

    Et, plus tard…
    « Taubira : M. Poisson
    demande ce que j’entends par
    l’expression: “arracher les
    enfants aux déterminismes”.
    Je ne parle pas de les arracher
    à leurs origines, à leur
    milieu social ou à leurs
    conditions économiques, mais
    aux déterminismes induits par
    ces paramètres.
    Il est étonnant que vous
    vouliez inscrire dans la loi
    qu’un enfant, en cas d’adoption,
    doit être adopté dans un
    milieu conforme à ses origines.
    Vous avez parlé jusqu’à plus
    soif d’une communauté
    homosexuelle dont personne ici
    ne connaît l’existence…
    Mariton : nous ne parlons pas de
    communauté !
    Taubira : nous non plus, et nous
    n’avons pas cessé de le
    rappeler.
    Mais vous voulez inscrire dans
    la loi que l’enfant doit rester
    dans le milieu qui correspond à
    ses origines.
    C’est ainsi que l’on contribue
    au communautarisme. »

    (Assemblée Nationale. Compte rendu intégral
    2e séance du dimanche 3 février 2013)

  • hermeneias , 6 septembre 2013 @ 8 h 38 min

    Mais vous aussi kekkon

    On sait devant qui vous êtes prosterné et à quel niveau vous êtes prosterné et dans quoi vous nagez .
    Quant à moi je ne l’ai pas caché “mon bon” .
    Chacun son truc “mon bon” . Moi c’est le Christ qui sauve et relève l’être humain vous c’est le trou de balle et vous nagez dans la mrd avec délectation …

    Et n’allez pas me dire , pouet pouet ma chère , que vous vous aspergez de parfum tout les matins et allez chez l’esthéticienne…pour faire illusion et cacher la pestilence .

    Et pas la peine d’appeler mdefrance à la rescousse ( mais c’est révélateur )

  • mariedefrance , 6 septembre 2013 @ 9 h 38 min

    Oh là….. je n’ai rien à voir avec votre interlocuteur !
    non pas que je me défile mais parce que je ne lui ai jamais écrit.

    C’est vrai qu’il sait lire…

    Belle réponse Hermemeias, digne de votre tempérance :-)

  • charlotte , 6 septembre 2013 @ 10 h 40 min

    Merci à tous pour ces recherches et ces précisions. Néanmoins il y a quelque part un autre discours, ou un autre moment où cette phrase a été dite telle que je vous la cite. Pour avoir, à l’époque réécouté le passage plusieurs fois tellement j’étais ahurie d’entendre de telles choses, j’en ai un souvenir… aussi douloureux que précis.

    Concernant les phrases de Monsieur Peillon, lisez ses écrits et écoutez certaines de ses interviews et émissions complètes, car les données ici présentes ne sont qu’un pâle reflet de sa pensée.

    Il est vrai que pour s’assurer du fond des choses, il nous est nécessaire de compiler, mémoriser et synthétiser les dires d’un nombre certain d’acteurs de nos gouvernants et affiliés, mais, en en faisant la synthèse, les occurrences sont visibles et… frappantes.

    Loin de moi l’idée de la paranoïa, je suis pour le réalisme et la recherche de la vérité. Et, malheureusement, elle est actuellement d’une grande violence envers la liberté de nos consciences.

    Avez-vous, par exemple, réfléchi aux fondements réels de la scolarisation à 2 ans des enfants ? A ce qui se passe pour eux à cet âge-là ?
    A 2 ans, un enfant apprend 3 choses :
    la propreté
    le langage
    l’autorité (le NON)
    Pensez-vous réellement que l’enfant recevra le même enseignement de langage dans sa famille qu’à l’école. D’autant plus que celle-ci devant s’adapter pour que les enseignants soient compréhensibles par tous les enfants, il y aura forcément un décalage entre école et maison. Probablement positif pour les enfants défavorisés, et négatif pour les enfants privilégiés. On obtient donc, via l’école, mécaniquement un langage standardisé, donc un esprit formaté suivant une ligne prédéfinie, rappelons-le par l’éducation nationale sous tutelle de laquelle se trouve les enseignants.

    Il en va de même pour l’autorité. Avec le temps, je pense que nous verrons de plus en plus d’enfants reconnaître aux enseignants plus d’autorité sur eux que pour leurs parents. Et les parents perdront ainsi la main. Leur enfant ne leur appartiendra pas, il sera celui de l’Etat.
    Deux idée défendues au moins d’une part par Monsieur Peillon, et d’autre part par Madame Rossignol.

    Monsieur Peillon nous a annoncé l’année dernière qu’il fallait réformer les rythmes scolaires car la journée des enfants était trop chargée. Regardons au final la réalité du temps que les enfants qui sont désormais soumis à ce rythme passent à l’école, ainsi que le décrivait par exemple le maire de Vénissieux en début de semaine : les enfants sont présents à l’école de 8h30 à 18h, activités comprises, même s’ils ne travaillent que jusqu’à 15h30 (à 15mn près), plus le mercredi matin.
    Ecoutez aussi certains témoignages de parents qui expliquent clairement que, lorsqu’ils veulent continuer à faire pratiquer à leurs enfants les activités de leur choix (donc en-dehors de l’école), les enfants voient leurs soirées encore plus occupées qu’avant. Ils parlent déjà d’un rythme intensif dont ils s’inquiètent.
    Quant aux associations sportives, musicales ou autres, elles ont des créneaux entiers vides mais toujours le personnel à financer, ainsi que les installations, et ne savent plus par ailleurs comment accueillir tous les enfants sur les créneaux disponibles.

    Quant à la question des devoirs, qui ne doivent plus être faits à la maison, c’est tout simplement la privation pour les parents de pouvoir observer comment leurs enfants s’organisent, quel est leur degré de compréhension des apprentissages, et quels sont ces apprentissages.

    Mettez tout ça bout à bout, cela ne vous semble pas curieux. Tout fonctionne comme si les parents n’existaient pas. Certes, de nombreux parents n’assument plus correctement leur mission, mais pourquoi nos différents ministères privilégient-ils tous la solution étatique sans jamais renvoyer la charge et la mission sur les parents eux-mêmes, pour ne conserver à l’Etat que l’enseignement et non l’éducation ?
    Pourquoi n’a-t-on pas entendu notre ministre des droits de la femme suite à l’annonce de l’état de pauvreté dans lesquelles se trouvent les mères-célibataires ? A-t-on entendu la moindre petite phrase qui pourrait éviter, dans l’avenir, que de plus en plus de femmes se retrouvent mères célibataires ? A-t-on parlé du père ? Rien, néant.

    Pourquoi ?

  • MP , 6 septembre 2013 @ 15 h 58 min

    @Dōseikekkon 6 sept 2013 à 6:25 at 6 h 25 min

    “Cela dit, à supposer que Taubira ait bien tenu ces propos, je n’y trouve guère à redire ; souhaitez-vous secrètement que l’enfant soit l’esclave de ses déterminismes sociaux ? Souhaitez-vous qu’il devienne un citoyen aliéné ?”

    Là, cher Monsieur, vous trahissez la véritable intention des militants du mariage et de la parentalité pour TOUS et de nos dirigeants qui mettent en oeuvre ce projet : la famille pour PLUS PERSONNE.

    La haine de la famille (finalement haine de Dieu, de la nature et même de l’Homme) dans toute sa splendeur…
    Attendez-vous sérieusement de nous que nous vous expliquions l’importance cruciale de sa famille pour un enfant ? Demandez-donc aux orphelins de vous expliquer, si vous en avez l’audace… Et demandez-leur accessoirement s’ils ont apprécié leur séjour en orphelinat (ou même en famille d’accueil), avant d’être adoptés pour les plus chanceux d’entre eux…
    Il n’y a rien de plus vulnérable qu’un enfant. Laissez-leur donc ce qu’ils ont de plus précieux : l’amour et la protection de leur famille. Rien ne pourra jamais remplacer cet amour. Rien ne pourra jamais vraiment remplacer sa mère et son père pour un enfant.
    Faut-il que vous ayez été vous-même un enfant bien seul et malheureux pour vouloir ainsi “libérer” tous les enfants de leur famille… Je compatis, mais vous invite à lâcher un peu la grappe de la majorité qui au contraire aime la famille et souhaite qu’elle soit davantage protégée et valorisée dans notre société. Bref, vivement enfin la (vraie) démocratie pour que l’ordre naturel des choses (beau, vrai, bien) reprenne ses droits.

    L’école doit fournir aux enfants un enseignement, point barre. Pas une éducation, une morale ou quoi. Qu’elle remplisse ce rôle et ce sera déjà beau, parce qu’aujourd’hui c’est une usine à décerveler et donc à aliéner.
    C’est l’école républicaine, l’usure (vrais crédits bancaires appliqués aux individus et aux Etats, à partir de fausse monnaie), l’individualisme, le consumérisme (matérialisme), la pornographie qui aliènent les gens (jeunes en particulier), pas la famille. Nous sommes les esclaves des Lumières.

  • Gisèle , 6 septembre 2013 @ 22 h 50 min

    Le vrai problème ??
    Les enfants sont ENCORE des victimes collatérales d’une situation qu’ils n’ont pas demandée : de la promotion de l’homosexualité .
    Ils étaient déjà les victimes de la violence des adultes ( avortements tardifs , choix politiques de l’enfant unique ou du garçon , faim , famine , pauvreté planifiée travail , épidémies , maltraitance , viols , enrôlement dans les milices guerrières , mésentente de leurs parents , otages des modes vestimentaires etc etc …) .
    Alors … les fameux * droits de l’enfant * ??? une escroquerie ???

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