Un silence est un silence ! Eh bien, non ! Il y a de nombreux et différents silences. L’expression de chacun change tout ; par exemple, quand on esquisse un sourire narquois ou quand on détourne le regard. Le pire est celui que l’on pratique en masse, sans rien exprimer. Un vrai silence : lourd, pesant, insupportable, odieux et finalement, assourdissant, car trop évident. Comme le silence des musulmans.
Pourtant, eux qui se plaignent tout le temps d’amalgame, d’intégration difficile ou d’incompréhension, devraient savoir mieux que quiconque, que l’islam est une religion difficilement assimilable dans une société occidentale où les valeurs individuelles, l’égalité des homme et des femmes, et le libre-arbitre dominent. Ils devraient être extrêmement vigilants sur le comportement à adopter face à leurs déviants intégristes et extrémistes de tous bords. Et surtout exprimer, sans concessions, d’une manière ou d’une autre, leur désapprobation. Pourquoi ne le font-ils pas ? Qu’attendent-ils ? Ils connaissent probablement tous, le fameux dicton, “qui ne dit mot consent…
Leur silence devient équivoque, et même insultant. Bien sûr, quelques individualités musulmanes, habituées des plateaux télé, font savoir, souvent maladroitement, que l’islam, ce n’est pas ça, que leur religion est une religion comme une autre, qu’ils veulent la pratiquer dans la sérénité et sans provocation. Devant l’ampleur du problème, cela ne suffit plus. Et l’inaction de la grande masse des musulmans devient délétère.
Sont-ils tétanisés par tant de crimes et de barbaries perpétrés au nom de leur religion ? Sont-ils dépassés par l’ampleur de la tâche ? Quand vont-ils enfin réagir ? Avant que le doute s’installe – si ce n’est déjà le cas – vont-ils enfin prendre leur responsabilité et l’engagement qu’ils vont faire le nécessaire pour réformer les textes du Coran qui posent problème et qui permettent à des hallucinés sanguinaires de justifier leurs exactions ?
Les Occidentaux et les Français en particulier ont besoin de réponses. De toute urgence. Avant qu’il ne soit trop tard pour établir un réel dialogue entre islam et laïcité. Cette religion, comme toutes les autres religions, ne peut avoir la prétention de dicter sa façon de vivre. Toutes les valeurs qui constituent notre philosophie du vivre ensemble ont été construites à travers une succession de coutumes et d’échanges. La spiritualité y a apporté sa pierre, mais n’est qu’une partie du puzzle. L’athéisme en est aussi une composante. Ceux qui croient, ceux qui ne croient pas et tous les courants de pensée ont tous leurs mots à dire. C’est cela qui fait la culture française. L’islam peut y avoir sa place. Encore faut-il que les musulmans le veuillent et qu’ils se comportent en partenaires loyaux.
Ils ont du pain sur la planche pour démontrer leurs capacités et leur intelligence à se réformer. S’ils le veulent vraiment et sincèrement, ils peuvent contribuer à l’avenir du pays. Sinon, en s’excluant d’eux-mêmes par leur silence, ils risquent de le payer très cher.
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