JOYEUSES PÂQUES !
Quelques jours après le lavement de pieds à usage de « migrants », soigneusement préparé, orchestré, médiatisé, expliqué et commenté, voici un peu plus de travail pour le pape François.
Ce vendredi saint 2016, Asad Shah, un musulman de Glasgow, en Écosse, publie ses vœux de Pâques pour « sa nation chrétienne bien-aimée ». La réponse ne s’est pas fait attendre : assassinat, boucherie de la haine, dégradation du cadavre dont la tête est piétinée.
Ce dimanche de Pâques 2016, un pseudo-kamikase (terme qui ne correspond en rien à la réalité historique) se faisait exploser au sein d’un groupe d’enfants chrétiens au Pakistan.
Ces massacres ne sont hélas, ni les premiers ni les derniers du genre.
Mais le pape pourrait encore laver les pieds… s’il en reste… des dizaines d’enfants, de mères, de parents explosés, déchiquetés, au Pakistan, dimanche de Pâques 2016, car « les chrétiens sont notre cible » comme l’a déclaré le porte-parole des talibans pakistanais.
Et par la même occasion, le pape devrait se faire un lavage de cervelle… s’il en reste.
Nous avons donc trois pôles : un pape empêtré dans son prêchi-prêcha, des musulmans emportés dans une guerre dont les horreurs vont croissant, une France en chute libre dans une carcasse européenne rouillée de toutes parts
À TOUT SEIGNEUR : LE PAPE… ET TOUT CE QU’IL REPRÉSENTE
Nous avons vu et subissons encore les dégâts engendrés par une Église masochiste. N’ajoutons pas sado-, par pure charité, mais avec de forts doutes. Cela était patent sous Jean-XXIII, avec son archevêque d’Alger, Duval, surnommé Mohamed Duval pour ses sympathies et actions favorables au FLN. Rappelons le message de Jean XXIII adressé à l’archevêque d’Alger, Duval, le 7 juillet 1962 :
« À l’occasion de la proclamation de l’indépendance de l’Algérie, le Souverain Pontife forme des souhaits fervents de prospérité pour le nouvel État, appelant de ses vœux l’harmonieuse collaboration des diverses communautés, favorisée avec tant de zèle par votre Excellence. Sa Sainteté invoque de grand cœur sur tous les habitants de la terre algérienne les abondantes bénédictions du Dieu Tout-Puissant. »
Ce message était donc du 7 juillet 1962, soit trois mois après la fusillade de la rue d’Isly, et deux jours après les massacres d’Oran. À ce niveau de mépris, quel regard pouvons-nous porter ? Quels qualificatifs nous viennent à l’esprit ? Chacun choisira.
Mais, comme le rappelle Jean Monneret, éminent historien de l’Algérie, peu invité sur les médias nationaux de désinformation, Duval agissait sur place :
« Rappelons pour fixer les idées que la revue du FLN, El Moujahid (ce qui veut dire le combattant du jihad) fut imprimée pour la première fois sur les presses de l’abbé Declercq dans son presbytère. Monseigneur Duval a condamné l’Armée française, il a refusé de condamner le terrorisme et ses agents, il a défendu les militants du FLN condamnés à mort. Il a non seulement laissé certains de ses prêtres aider directement cette organisation mais même pour deux d’entre eux, y adhérer et participer à ses congrès. »
Oui, Roncalli et Duval, ces deux-là étaient experts en phrases à double sens, commentaires adoucis pour les ennemis de leur paroisse, et condamnations à peine voilées pour le troupeau en danger qu’ils auraient dû défendre. En réalité ils étaient les alliés objectifs d’une guerre révolutionnaire, péché basique de la pensée de Gauche, quels que soient les oripeaux sous lesquels elle se déguise.
Cela semble continuer avec François le non numéroté.
Jésuite à double face, il suit la ligne du double langage, donnant à chacun ce qu’il veut entendre, avançant un sous-entendu dans un coin, et agissant de façon contraire dans l’autre. « Il faut arrêter Daesh » dit-il. Que signifie cette phrase ? Arrêter Daesh… quel sens donne-t-il à ce verbe ? Comment ? En demandant gentiment ? En les bombardant d’œufs de Pâques ? en priant ? Ah oui ! Mais pour qui prie-t-il vraiment ? On voit l’arbre à ses fruits…
Car, alors qu’une invasion est en marche, le voici en laveur de pieds, en aveugle sélectif, jouant sur des drames réels pour en justifier un plus grand encore, prêt à ouvrir tout grand la porte au groupe envahisseur… et à juger les défenseurs. Ah ! Les méchants !
Et de plus, François le non numéroté est médiatique jusqu’à la stupidité… ou pire. Ici encore, que penser de sa condamnation du terrorisme, « forme aveugle et atroce de la violence » ? Bergoglio plonge au fond de l’incompréhension. Car le terroriste, lui, n’est pas aveugle, il agit lucidement, et son acte est prévu pour éclairer l’ennemi de sa force. Non Bergoglio ! Le terrorisme n’est pas aveugle, il a ses cibles, bien claires, bien précises, bien mises sous le projecteur.
Trop de gens d’église radotent en boucle : dans l’obscurité de leurs délires ils délaissent la brebis égarée de leur troupeau et s’ouvrent au loup qui a appris à bêler. Ils veulent des migrants, des réfugiés, des miséreux… mais pas un mot sur le sort des chrétiens jetés à la mer par ces « pauvres migrants » pas un regard plus amène sur les chrétiens d’Orient… comme ils rejetaient aussi la chrétienté en Algérie.
Roncalli, Duval, Bergoglio… mêmes fausses bonnes pâtes… même farine charançonnée.
Il est grand temps qu’ils se reprennent, si possible. Sinon il faudra en venir à poser qu’il y a deux Églises : celle qui se réclame de Montjoie-Saint-Denis, et l’autre, d’un Münich aux reculades les plus honteuses. Deux Églises, avec toutes les conséquences que cela entraîne.
Aujourd’hui les interrogations sur le sexe des anges, sur le filioque, et autres subtilités qui échappent au chrétien moyen, et même à tant de théologiens patentés, ne sont que discussions stériles réservées au temps de paix et de scholastique appliquée. Or, nous sommes en temps de guerre, et quoi qu’on dise, quoi qu’on ne veuille pas dire, quoi qu’on se cache, la survie d’une civilisation chrétienne dépendra de sa capacité à résister à l’expansion musulmane dont c’est la troisième étape depuis 632 de notre ère.
Les églises doivent être pleines, quelles que soient les formes de leurs coupoles, leurs dorures ou leur dépouillement. Les églises doivent être pleines de témoins conscients de la civilisation chrétienne, qu’importe leur dénomination.
Leurs parodies, celles où bêlent les bisounours appelant le couteau du boucher, doivent disparaître.
Les églises doivent être vraies, doivent être fières, doivent être pleines… ou elles ne seront plus.
À TOUS SAIGNEURS : LES MUSULMANS… DU PIRE ET DU MEILLEUR
Du pire, il y en a, il y en eut, il y en aura. La liste est longue. Elle ne peut que s’allonger si l’Occident se couche comme une fille publique. Le fort domine le faible d’esprit et d’honneur qui n’a que ce qu’il mérite. Voilà le vrai sens de l’histoire, celui que ne comprennent ni les marxistes, ni les bonimenteurs de pacotille.
Peut-on reprocher aux musulmans de laisser parler leur force explosive ? Peut-être. Doit-on reprocher aux pseudo-élites, de part et d’autre, d’avoir joué aux aveugles ? Sûrement ! Doit-on chasser les responsables ? Oui, et sans tarder ! Doit-on se défendre ? Oui, sans exclusive, sans état d’âme incongru.
Mahomet fut un guerrier redoutable, et le Coran porte à la violence. Les êtres violents par nature s’y retrouvent naturellement. Les êtres stimulés à la violence s’y réfèrent, et ceux qui balancent par quelque sentiment d’injustice auront bien de la peine à y trouver la paix. C’est ainsi qu’il faut comprendre la guerre d’Algérie : une guerre révolutionnaire sur fond coranique, une répétition de ce qui nous arrive, un peu comme la guerre d’Espagne fut la répétition de la Deuxième Guerre mondiale.
Il n’en reste pas moins vrai qu’il existe un « jihad contemplatif », sorte de guerre interne contre les forces du mal en chacun de nous. Cela est grand, cela est difficile… cela est dangereux car réservé à une minorité d’esprits d’exception. Et la frontière des mots est trop facile à franchir par des humains survoltés.
En dépit de tout, il faut savoir reconnaître les musulmans qui ont eu accès à cette forme de « jihad contemplatif » et qui en ont payé le prix fort.
Ils existent. Ce malheureux Asad Shah en fut le témoin. Osons la traduction à rebours du mot témoin : le martyr).
Et des martyrs il s’en trouva par dizaines de milliers en Algérie. Ils l’ont payé très cher. Connaissez-vous l’histoire des porte-drapeaux musulmans de Mostaganem ? Ils furent dix… dix à se porter volontaires pour porter le drapeau du régiment… 9 assassinés l’un après l’autre, et le dernier qui en réchappa et emporta le drapeau des tirailleurs avec lui. Encore une histoire non historiquement correcte !
Mais il faut un courage hors du commun et une confiance indestructible envers ses chefs et collègues pour atteindre ce niveau d’abnégation. Alors que se passe-t-il lorsque les chefs trahissent, que le pays auquel on appartient se débande ?
AU BOUT DU ROULEAU : LA FRANCE EN EUROPE
Il y a certes des bateaux qui coulent en Méditerranée, mais le bâtiment Europe sombre encore plus profondément.
Les pays de l’est de l’Europe ont compris bien avant les aveugles de Bruxelles.
La Turquie a compris aussi, et oblige ces aveugles de Bruxelles à se griller les doigts pour tirer les marrons qu’elle espère.
Et Bergoglio, sous forme de pape, fustige « la conscience insensible et anesthésiée » de l’Europe. Décidément, la sorcière demande toujours à son miroir de lui dire qu’elle est la plus belle.
Une fois de plus, et que cela plaise ou non, il faut se remémorer que ces musulmans liés à la France furent trahis par de Gaulle qui, aveuglé de haine, ne comprit rien, ou pire, les envoya à la plus atroce des morts en le sachant. Ils étaient français depuis le sénatus-consulte du 14 juillet 1865 (encore une vérité « négligée »), et leur attachement valait plus qu’une simple carte d’identité.
Mais arrive le temps où, à force d’être trahie, humiliée, abandonnée, la masse attentive des musulmans tranquilles devra choisir. Il est possible que la France de l’incompréhension, de la lâcheté, de la soumission dont Hollande est un beau représentant, ne leur laisse qu’un seul choix. Alors le deuxième tome du Camp des Saints sera écrit… et il sera court.
Un seul espoir ici-bas : que la France de Jeanne d’Arc, de Péguy et de tant d’autres héros se réveille. Mais Jeanne d’Arc aussi fut trahie…
Ressources :
http://agoramag.over-blog.org/article-faut-il-vraiment-canoniser-jean-xxiii-45713365.html
http://www.jean-monneret.com/index.php?/page/index.html/_/articles/archives/conferences/projet-monseigneur-duval-un-t%C3%A2cheron-au-bilan-calamiteux-r105
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