Ou le retour de nos fameuses heures les plus sombres de notre Histoire… Tel est le triste sort de notre pays. Ses électeurs infligent une déculottée à la gauche dans les urnes. Ils récoltent un odieux personnage à Matignon.
Car oui, Monsieur Valls est un raciste patenté qui s’était plaint en 2009 du manque de blancs dans sa ville d’Evry dont il était alors le maire. Aujourd’hui, sans limite aucune, il nous sert à longueur de temps des discours moralisateurs sur sa lutte contre le racisme.
Il est cet homme qui, le 17 juin 2011 sur radio Judaïca à Strasbourg, déclarait être « lié de manière éternelle à (…) Israël » ; nonobstant, il a été pendant 21 mois ministre de l’Intérieur français et devient désormais Premier ministre de la France.
Il a abusé de son autorité de ministre de l’Intérieur en donnant des instructions pour faire tabasser et gazer des familles entières lors des défilés pacifiques contre le cynique texte du mariage pour tous, estimant probablement que les drapeaux des manifestants cachaient des mitraillettes et que les landaus des parents hébergeaient des charges explosives.
Non content de ces forfaitures, il suinte à grosse goutte l’incompétence. Pendant plus d’un an, il a entretenu un écran de fumée sur son action par ses déclarations intempestives et ses coups de mentons répétés devant la presse. Mais tout mensonge a une fin et son inanité a fini par éclater au grand jour avec les chiffes catastrophiques de la délinquance pour 2013, sans la possibilité désormais de s’abriter lâchement derrière le bilan de la majorité précédente. Alors, pour masquer son échec, il a maquillé les chiffres parisiens avec son dévoué sbire Boucault avant que la supercherie ne soit révélée par un rapport conjoint des Inspections générales de l’administration (IGA) et de la police nationale (IGPN). Surtout, les Français ont découvert à deux reprises un homme incapable de maintenir l’ordre public quand il doit composer avec des manifestants réellement violents. Ainsi, tant lors des débordements du Trocadéro le 14 mai 2013 à Paris que lors de ceux qui ont émaillé le défilé anti aéroport à Nantes le 22 février 2014, Valls est apparu totalement dépassé par les exigences de son poste.
“Si je l’avais eu face à moi à Grenoble le 20 mars dernier, mon dilemme n’aurait pas été de revivre Montoire en lui serrant ou non la main, bien plutôt de savoir si je devais lui cracher au visage.”
Enfin, en fossoyeur zélé de notre démocratie, il a bafoué l’état de droit en remettant en cause l’arrêt Benjamin de 1933 qui consacrait la liberté d’expression dans notre pays. Sur des bases juridiquement instables (trouble à l’ordre public et atteinte à la dignité humaine) – qui peuvent désormais être maniées à toutes les sauces – et en exerçant des pressions inouïes sur le Conseil d’État, il a ainsi réduit au silence un humoriste qui, s’il ne respectait pas le cadre de la loi, pouvait être condamné par les tribunaux. Bizarrement, il avait tenu un tout autre discours sur cette même liberté d’expression lors des polémiques sur le spectacle antichrétien Golgota Picnic en 2011 et sur les caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo en 2012. Son serment strasbourgeois l’avait-il rattrapé ?
Son attitude nauséabonde place Beauvau a conduit nombre de fonctionnaires de police à des actes immoraux voire illégaux. Car lorsque l’impunité existe au sommet de l’État, il est malheureusement fréquent d’observer des excès de zèle chez les subordonnés. Dois-je rappeler l’affaire du retraité tabassé par un policier le 5 mars 2014 à Paris ou de cette jeune Russe de 18 ans sommée d’espionner la Manif pour Tous afin d’obtenir la nationalité française ?
Voilà donc l’homme qui désormais est Premier ministre et dont la nomination marque la fin tragique du vrai front républicain ! Car c’est aussi cela la gangrène socialiste : confier le pays à des individus menteurs, incompétents, dangereux et tyranniques. Herr Walls est un surdoué pour ce rôle !
Alors non, ce Monsieur n’a de Premier ministre que le titre et si je l’avais eu face à moi à Grenoble le 20 mars dernier, mon dilemme n’aurait pas été de revivre Montoire en lui serrant ou non la main, bien plutôt de savoir si je devais lui cracher au visage. Gageons que je n’aurai jamais à le rencontrer !
> Henri Dubreuil est diplômé en économie et en finance.
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