“Vous voulez ma peau ? Vous l’avez”, c’est par ces mots griffonnés sur une feuille de papier remise à l’accueil du centre des impôts de Créteil qu’un architecte de 55 ans, père de deux enfants, persécuté par l’administration qui lui réclamait 26 000€ a tiré sa révérence (cf. l’article du Parisien). Sorti du bâtiment, il prit un revolver et se tira une balle dans la tête.
Le journaliste nous rassure, les fonctionnaires du service ont bénéficié d’un soutien psychologique et la majorité d’entre eux n’a rien entendu. Les enfants, l’épouse, la victime, de quels soutiens ont ils bénéficié ? Nul ne s’en soucie…
Un fait divers loin d’être rare et qui risque de se multiplier. Monsieur Delanoë lui dédiera-t-il un square, une place, une rue ? Probablement pour cela eût-il fallu qu’il soit jeune, tunisien, et qu’il s’immolât par le feu. Un vieux Français moyen qui se tire une balle n’intéresse personne. Encore une chance si sa femme n’est pas inquiétée pour possession d’arme prohibée…
RIP.
Le personnel bénéficie d’une cellule de soutien, le bureau est fermé…
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