44 milliards d’euros viennent d’être accordés par la zone euro à la Grèce, et une décote (d’au moins 65%) pourrait lui être offerte à l’occasion du rachat de ses titres – ce qui signifie que le pays pourra régler 35 centimes une dette de 1 euro. Mais tandis que cet hiver, c’était le secteur privé qui avait réglé la note, “c’est notre tour désormais puisque les trois-quarts de la dette de la Grèce sont portés par le secteur public : les États, la BCE, le FMI”, prévient Nicolas Doze ce mardi sur BFM TV.
“On va laisser dix ans aux États pour lisser tranquillement la paume des contribuables et effacer cette dette sans que ça se voit trop. ça va être du préjudice sans douleur (…) ça va être un défaut clandestin. L’idée, c’est de lisser tout ça dans le temps pour que ça se voit le moins possible, éviter de donner une gifle trop forte au contribuable électeur, éviter aussi de donner envie à des pays comme le Portugal ou l’Irlande d’avoir également un effacement de dette et puis éviter le fameux risque de contagion qui existe toujours.
Donc, on va continuer à perfuser la Grèce, ça va prendre une bonne dizaine d’année, ça va nous coûter un bon paquet de pognon. L’Europe solidaire, l’Europe fédérale, ça a un coût. On commence à le voir dans la note souveraine de la France…”
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