Le 11 novembre 2018, Vincent Brousseau, qui a travaillé 15 ans à la Banque centrale européenne, prévenait que la première action de la dislocation de l’Euro pourrait commencer par le retour à la lire italienne par l’intermédiaire de la mise en place des minibots. Les minibots sont ce que l’on pourrait appeler des chèques impôts. Ils sont acceptés par le fisc italien pour payer les impôts. L’air de rien, ces minibots permettent à l’Italie de contrôler une monnaie nationale (sur sa valeur comme sur sa quantité), Chose qu’elle ne pouvait plus faire avec l’euro. C’est un premier pas pour l’Italie vers le retour à une monnaie nationale et donc la dislocation de l’euro. Ce sujet n’est pas à prendre à la légère, en cas de sortie de l’Italie de la zone euro (seulement possible en quittant l’UE), l’Italie pourrait bien laisser une dette, du fait des soldes Targets, de près de 600 milliards d’euros qui serait répartie entre les pays restant dans l’euro. Cela pourrait coûter environ 125 milliards à la France, qui aurait du mal à éviter la faillite :
La dislocation de l’euro commencerait-elle en Italie ? (Vincent Brousseau)
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