Voici un fait divers comme on risque d’en voir beaucoup dans les années à venir. En Grande-Bretagne, un médecin spécialisé, Zaid Al-Saffar, est en instance de divorce avec sa femme Hanan Al-Saffar et a été condamné à lui payer une pension alimentaire. Arguant de sa confession musulmane, le docteur a déclaré ne pas devoir se soumettre à cette obligation et ne rien devoir à son ex-femme. Malheureusement pour lui, la loi britannique ne l’a pas entendu de cette oreille et la cour d’appel a confirmé l’obligation de paiement d’une pension de 60 000 livres. Le juge lui a clairement expliqué que la loi était la même pour tous et qu’elle stipulait un versement d’argent à sa conjointe en cas de séparation. De son côté, le médecin a affirmé que sa femme avait joué la victime pour obtenir l’argent et qu’elle n’en avait pas réellement besoin du fait de ses ressources (elle aurait touché un héritage de 250 000 livres). De plus, selon les modalités avec lesquelles le mariage a été contracté, il ne lui devrait légalement rien. Docteur en rhumatologie, Zaid Al-Saffar a été marié à son ex-femme durant huit ans et le couple a eu deux enfants. Ils se sont unis selon la tradition musulmane.
Voici qui illustre bien les dilemmes de la société post-moderne libertaire et multiculturelle, partagée entre une justice d’orientation essentiellement féministe, c’est-à-dire très favorable aux femmes, et un droit d’inspiration islamique, autrement dit la charia…
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