C’est une similarité de plus entre le socialisme à la sauce LGBT du XXIe siècle et le socialisme à la sauce communiste du XXe siècle : le phénomène des dominos. Quand un pays tombe aux mains de l’idéologie gay, il devient à son tour exportateur de sa révolution. Les USA et plusieurs autres pays occidentaux exercent un chantage intolérable en Afrique pour forcer des pays pauvres à dénaturer l’institution séculaire du mariage en échange d’aides financières (voire d’aide militaire contre les terroristes islamistes d’après certaines accusations). David Cameron a clamé au monde sa volonté d’exporter ce funeste « mariage gay » qu’il a imposé à son parti et à son pays et c’est maintenant au tour des Irlandais de se voir comme un phare de la révolution mondiale, après que l’argent américain a fortement contribué à faire tomber ce domino supplémentaire sur notre continent.
L’Allemagne sera-t-elle le domino suivant en Europe ? Certains médias allemands relaient bien volontiers l’appel de la présidente du groupe des Verts au Bundestag, Katrin Göring-Eckard, également présidente du synode de l’Église évangélique en Allemagne entre 2009 et 2013 (!), pour adopter le « mariage » entre personnes du même sexe. Les Verts allemands ont toujours été à la pointe du progrès en matière sociétale. Dans les années 70 et 80 ils militaient activement, par les paroles et par les actes, pour la légalisation de la pédophilie (n’est-ce pas, Dany ?), aujourd’hui ils militent pour que des hommes puissent se « marier » entre eux et que des « femmes puissent se « marier » entre elles, et pour que tout ce beau monde puisse adopter des enfants (faut-il le rappeler, une partie du lobby gay a suivi la même évolution).
Un membre de la CDU d’Angela Merkel, Jens Spahn, le premier homosexuel déclaré dans les instances dirigeantes du parti, a dit : « Si les Irlandais catholiques peuvent le faire, nous le pouvons aussi. » Reste à savoir si avec 15 % de baptisés irlandais qui vont à l’église le dimanche on peut dire que les Irlandais sont vraiment catholiques. Ce ne sont peut-être pas ces 15 % là qui ont voté majoritairement pour le « mariage gay » dans leur pays mais le lobby gay n’en est pas à une manipulation près.
En Allemagne, les couples homosexuels peuvent contracter des unions civiles depuis 2001 et ces unions civiles donnent déjà le droit d’adopter le ou les enfants de son partenaire, suite à une loi votée l’année dernière après un jugement de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe. Néanmoins le ministre de la Justice doit présenter cette semaine à la chancelière Angela Merkel un projet de loi pour donner encore plus de droits aux unions civiles entre homosexuels et les rapprocher au maximum du mariage. La CDU s’y oppose encore, mais le SPD membre de la grande coalition qui gouverne l’Allemagne aimerait bien que le mariage soit possible entre personnes du même sexe, et l’octroi de droits supplémentaires aux unions civiles entre homosexuels faisait partie du pacte de coalition.
L’Allemagne va donc probablement bientôt succomber, mais si la théorie des dominos s’applique aussi à cette nouvelle idéologie néo-marxiste qui puise son origine dans la révolution de mai 68, il est permis d’espérer que l’édifice totalitaire s’écroule comme un château de carte le moment venu. La France pourrait être la première carte à tomber en Europe si elle abroge la loi Taubira dite « Mariage pour tous » comme l’a promis à maintes reprises Marine Le Pen. Pour tenter le coup, il ne reste qu’à faire élire Marine Le Pen car on ne peut pas compter sur l’UMP pour abroger ce projet de loi, vues les promesses alambiquées de Nicolas Sarkozy et les déclarations on ne peut plus claires d’Alain Juppé.
En attendant, une nouvelle fracture se dessine en Europe, avec deux camps qui suivent des évolutions inverses des deux côtés de l’ancien rideau de fer. Pendant que l’Europe de l’Ouest post-soixante-huitarde dénature l’institution du mariage et cherche à imposer à tous, entre autres via Bruxelles, l’idéologie du genre (y compris par le biais des fonds de cohésion versés aux régions les plus pauvres de l’UE), les pays de l’ancien Bloc de l’Est, qui ont déjà goûté aux joies du totalitarisme socialiste, sont de plus en plus nombreux à inscrire la véritable nature du mariage dans leur constitution. C’est déjà le cas, pour les seuls pays de l’UE, de la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, la Bulgarie et la Croatie. Il est vrai, ainsi que le montre l’exemple irlandais, qu’avec des médias dominés par le lobby gay et l’idéologie du genre et des valises remplies de dollars, on peut changer la constitution, mais les populations d’Europe centrale et orientale sont très majoritairement attachées au mariage et à la famille dans son acception séculaire. Et puis il est vrai aussi qu’une fois adopté, le « mariage gay », qui est un droit artificiel détaché de toute loi naturelle, peut être tout aussi facilement abrogé. Contrairement au vrai mariage.
C’est le rapporteur de la loi « Mariage pour tous » au sénat lui-même, le socialiste Jean-Pierre Michel, qui a affirmé en février 2013, levant le voile sur son idéologie et celle de ses amis : « Ce qui est juste, c’est ce que dit la loi. Voilà, c’est tout. Et la loi ne se réfère pas à un ordre naturel. Elle se réfère à un rapport de force à un moment donné. Et point final. C’est le point de vue marxiste de la loi. »
Samedi, à Dublin : “C’est une nouvelle ère pour l’Irlande”, selon les mots de ce travesti.
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