Grande-Bretagne. En 2011, 62 000 hommes, dont les épouses ou concubines ont une profession, ont été classés comme “inactifs”, un chiffre qui a triplé en 15 ans. En 1996, ils n’étaient que 21 000. Selon The Spectator (qui publie des données de l’Office of National Statistics), 1,4 million de Britanniques de sexe masculin auraient désormais comme tâches principales la garde et l’éducation de leurs enfants.
43% de ces pères se trouvent chanceux d’avoir la possibilité de rester à la maison pour élever leurs enfants et 46% expliquent que la décision de rester à la maison a été prise pour permettre au principal soutien financier de la famille, la mère, de continuer à travailler. Presque un père au foyer sur cinq explique tout de même se sentir « moins homme » qu’avant. Un sur huit n’a pas opté pour la solution de facilité, jugeant que s’occuper des enfants est plus difficile qu’aller travailler.
Un père sur huit pense que s’il gagnait plus, il retournerait travailler pour que sa femme puisse s’occuper des enfants. Cette tendance est une conséquence de l’effondrement de l’écart des rémunérations entre hommes et femmes. En Grande-Bretagne, les femmes de moins de 30 ans gagnent en moyenne désormais plus que les hommes de la même tranche d’âge…