Newbury (Angleterre). David Norkett est mort des suites de blessures au cerveau. Six jours plus tôt, le jeune homme de 16 ans avait perdu l’équilibre et était tombé de 7 étages par le jour d’un escalier de parking fréquenté par des drogués. David avait fumé, ont raconté à la police ses amis Matthew Lawrence et Oliver Farr. Le revendeur auprès de qui il s’était procuré l’herbe l’avait pourtant prévenu : « N’en fumez pas trop d’un coup, c’est assez fort”. David et ses amis sont allés au parking. Ils ont fumé. Rigolé. Plané. D’un seul coup, la respiration de David s’est accélérée, est devenue saccadée. Il a chuté en s’évanouissant (l’hyperventilation est connue pour provoquer des vertiges et la panique chez celle ou celui qu’elle atteint…). Les amis de David ont immédiatement appelé les secours et le jeune homme a été transporté à l’hôpital Royal Berkshire de Reading avant d’être transféré à l’unité neurologique de l’hôpital John Radcliffe d’Oxford où il a quitté ce monde. Ce n’est pas le cannabis, directement, qui a tué David. Mais son comportement a été altéré par le cannabis. Qui sait, sans la drogue réputée douce, David ne serait plus seulement un souvenir raconté dans un clip de rap commémoratif composé par ses potes… Le drame date de juin 2011 mais il a été mis en avant par le Daily Mail alors que Sir Richard Branson rencontrait les membres de la commission des Affaires intérieures de la Chambre des communes pour plaider la légalisation du cannabis. Le fantasque entrepreneur a admis fumer de la drogue et expliqué que “75% des personnes de la génération de [ses] enfants” faisaient de même. Parce qu’ils ne l’ont pas gagné, Richard Branson a appelé les parlementaires à cesser la guerre contre la drogue menée depuis plusieurs décennies. A capituler. « Vous avez essayé de traiter le problème de la drogue comme un problème criminel alors qu’il faudrait le traiter comme un problème de santé. » Pourquoi l’un ou l’autre ? Pourquoi pas les deux ?