Depuis le retour au pouvoir en 2015 des conservateurs du PiS (Droit et Justice) en Pologne, un conflit latent a lieu entre Varsovie et Bruxelles. Il a pour objet principal la réforme de la justice polonaise et les quotas de migrants. Là où Bruxelles ou Emmanuel Macron voient une dérive autoritaire contraire à l’État de droit, le gouvernement polonais y voit une volonté d’ingérence étrangère visant à favoriser l’opposition libérale polonaise laminée lors du dernier scrutin. Pour mieux comprendre ce à quoi aspirent les dirigeants actuels de la Pologne, le correspondant de TV Libertés Olivier Bault a interrogé plusieurs personnalités des partis au pouvoir ou proches d’elles :
– Piotr Gliński, vice-Premier ministre en charge de la culture
– Ryszard Terlecki, vice-président de la Diète de Pologne (Sejm), chef du groupe parlementaire du PiS
– Wojciech Murdzek, député à la Diète de Pologne, issu du parti Porozumienie (Entente) allié au PiS
– Marek Jurek, député européen polonais, du parti Prawica Rzeczypospolitej (Droite de la République) proche du PiS – groupe parlementaire ECR
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