Ásotthalom est un village perdu au fond de la puszta hongroise, accolé à la frontière serbe, devenu l’épicentre de la crise migratoire de 2015 lorsque des milliers de clandestins le traversaient chaque jour pour pénétrer dans l’Union Européenne.
László Toroczkai, le maire de la commune, avait fait parler de lui avec la réalisation d’un clip choc à destination des clandestins :
Toroczkai avait été parmi les premiers à suggérer la mise en place d’un grillage frontalier pour contenir les flux de migrants. Il avait sollicité la générosité des citoyens hongrois et européens pour équiper les gardes-champêtres de sa commune d’un véhicule tout-terrain pour appréhender les clandestins. Demande d’aide à laquelle avait répondu l’association française NCI La France Rebelle présidée par Philippe Gibelin :
La protection de la frontière hongroise a finalement été mise en place au cours de l’année 2015 par le gouvernement hongrois dirigé par Viktor Orbán. La crise migratoire a été en grande partie jugulée en ce qui concerne la Hongrie, bien que d’autres routes migratoires aient pris le relai (essentiellement en Méditerranée, mais de nos jours en Roumanie via la Mer Noire aussi).
László Toroczkai vient de lancer un appel pour l’érection d’une statue de Saint Jean de Capistran, un franciscain qui mobilisera des dizaines de milliers de combattants au XVe siècle pour combattre aux côtés du régent hongrois Hunyadi l’Empire ottoman lors du siège de Belgrade en 1456.
Cette victoire, qui mit un terme pendant près d’un siècle à l’avancée ottomane en Europe, eut un retentissement immense dans toute la chrétienté : c’est depuis cette victoire que les cloches sonnent à midi chaque jour dans toute la chrétienté.
Vous pouvez vous aussi aider au projet via la plateforme Generosity ou bien par Paypal ou virement bancaire (l’intégralité des informations se trouve à la fin du clip vidéo faisant la promotion du financement de la statue.