Comme dans un film d’horreur… Vingt-six ans après l’explosion du réacteur n° 4, le 26 avril 1986, la “zone interdite” instaurée dans un rayon d’une trentaine de kilomètres autour de la centrale nucléaire offre la vision idyllique et paradoxale d’une nature préservée des ravages de la civilisation.
Ce territoire où les radio-nucléides se sont dispersés irrégulièrement, avec l’explosion et l’incendie qui a suivi, est aussi devenu un vaste laboratoire à ciel ouvert, où les scientifiques étudient sur le long terme, en situation réelle, les effets de la radioactivité de faible dose sur les organismes vivants.
Pourquoi certains oiseaux meurent-ils prématurément, pourquoi la croissance des pins est-elle perturbée, alors que rongeurs ou bouleaux semblent en pleine santé ? Nouvelles de France vous propose de voir ou de revoir pendant sept jours cet excellent reportage (bien que parfois légèrement répétitif), terrifiant et plein d’espoirs à la fois, diffusé mardi soir sur Arte. D’une durée de 90 minutes, il sera rediffusé le 1er septembre 2012 à 12h25.
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