Une vidéo enregistrée secrètement avec un téléphone dans un centre de réfugiés, à Linin, près de Varsovie, a récemment fait surface sur Internet avant d’être reprise par certains médias. On y voit une dispute entre des réfugiés tchétchènes et des réfugiés ukrainiens et géorgiens auxquels les premiers voudraient imposer leurs restrictions vestimentaires musulmanes en cette période de fortes chaleurs. Une femme leur faisant remarquer qu’ils sont sur le territoire de l’Union européenne, les Tchétchènes rétorquent que « ici, c’est l’État islamique car des musulmans y vivent ». Les gardiens du centre que l’on peut voir sur la vidéo se contentent d’appeler au calme et un gardien reconnaît que ces exigences des Tchétchènes à l’égard des autres réfugiés sont récurrentes, essayant de convaincre les Ukrainiennes et les Géorgiennes de s’y conformer.
En Pologne des voix s’élèvent contre le projet d’accueillir des immigrants clandestins musulmans dans le cadre de la politique de répartition demandée par Bruxelles. Vu de France, le chiffre de 2000 « réfugiés » que la Pologne propose d’accueillir peut paraître dérisoire (l’ex-premier ministre polonais et actuel président du Conseil européen Donald Tusk a toutefois proposé d’en accueillir 10 000 lors d’une allocation devant le Parlement européen !), mais l’expérience passée et présente des réfugiés tchétchènes arrivés de Russie incite à la prudence. Depuis le milieu des années 90, la Pologne a en effet accordé l’asile politique à une trentaine de milliers de musulmans tchétchènes, dont une bonne partie sont ensuite repartis plus à l’ouest. Le moins qu’on puisse dire c’est que ceux-ci n’ont pas laissé une excellente impression. Et il ne s’agit pas que de leur refus total de s’intégrer, mais plus encore justement de leur volonté d’imposer la loi islamique dans les centres de réfugiés, y compris à l’égard des non-musulmans.
La vidéo diffusée récemment correspond tout à fait aux descriptions de la vie dans un autre centre proche de Varsovie qui m’ont été faites par des réfugiés ougandais, de confession catholique, qui n’ont eux aucun problème pour s’intégrer dans la société polonaise. Ces deux jeunes hommes et cette jeune femme venus d’Ouganda m’ont en effet raconté il y a quelques années comment les Tchétchènes du centre de réfugiés cherchaient à imposer leurs mœurs et leur religion à tous, inscrivant des versets du Coran sur les murs des chambres partagées avec des non-musulmans tout en réagissant par la violence à la présence de croix ou d’autres signes d’une présence chrétienne. La jeune catholique a même failli être violée par des Tchétchènes et n’a dû son salut qu’à l’intervention in extremis de non-musulmans. Suite à cet incident, mes amis ougandais ont obtenu de pouvoir bénéficier d’une allocation leur permettant de louer un petit appartement afin de quitter l’État islamique créé par les réfugiés tchétchène dans leur centre d’accueil.
Bien entendu, l’expérience tchétchène des Polonais n’est pas la seule raison de leurs réticences à accueillir des immigrants clandestins musulmans. Ce qui se passe en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie, en Espagne et dans tous les pays européens qui ont accueilli des musulmans par millions est dissuasif pour les peuples d’Europe centrale qui commencent à prendre pleinement conscience qu’ils pourraient avoir un jour des États islamiques sur leur flanc occidental. Il ne s’agit pas que de la Pologne. Le gouvernement hongrois est peut-être le seul à exprimer à haute voix son refus du multiculturalisme et ses critiques de la politique suicidaire de l’UE, mais la plupart des pays de la région ont rejeté la politique des quotas obligatoires de « réfugiés » que voulait imposer la Commission européenne.
Le 20 juin dernier, 15 000 Slovaques défilaient à Bratislava pour protester contre le projet d’accueil de 800 immigrants clandestins musulmans, toujours dans le cadre de la politique européenne de partage de ce fardeau, exprimant eux aussi leur refus de toute islamisation de leur pays.
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