Comme l’explique l’économiste Éric Dor, “actuellement il y a une espèce de partie de poker qui se joue entre les autorités grecques d’une part et le reste de l’Europe. Les grecs disant ‘Vous n’avez pas intérêt à nous laisser sortir de l’euro, vos pertes seraient trop importantes, donc acceptez de renégocier’ ». Des pertes estimées entre 40 et 66 milliards d’euros rien que pour l’État français, déjà surendetté mais qui joue les grands princes en prêtant à plus mal en point que lui, et à 39 milliards pour les banques françaises. Autre risque : le départ de la Grèce de la zone euro pourrait entraîner “une onde de choc bien plus grave sur les marchés financiers” qui pourrait toucher l’Espagne, le Portugal ou… la France :
Le résultat des élections du 16 juin prochain sera décisif. Comme s’ils s’attendaient déjà à une victoire des partis qui souhaitent renégocier le plan d’austérité imposé par l’Union européenne, ce qui risque d’entraîner, à terme, un retour à une drachme (d’une valeur cinq fois plus faible qu’avant l’entrée de la Grèce dans la zone euro, selon certaines estimations), les Grecs retirent massivement leurs avoirs (en euros) des banques :
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