Haut potentiel de rendement, location saisonnière rémunératrice sur une destination prisée, revente à échéance de 5 à 6 ans ou lieu de villégiature pour retraite au soleil, les raisons pour investir dans l’immobilier espagnol sont multiples.
Vous le savez, les banques espagnoles sont aux abois à cause des avoirs immobiliers qu’elles traînent depuis plus de deux ans dans leurs bilans. Au bord du clash, elles sont en train de se décider à vendre, à prix bradés. Par exemple, la caisse d’épargne espagnole Liberbank a annoncé mercredi dernier la mise en vente de 3 000 biens immobiliers, proposés avec une réduction moyenne de 30%. « La vente inclut aussi bien des appartements que des terrains, immeubles, usines, ou encore des locaux commerciaux », indique El Mundo. Après avoir vendu ces 3 000 biens, Liberbank introduira dans son offre l’ensemble de son parc immobilier, soit 13 000 biens au total. Mais si Liberbank en fait l’annonce officielle, elle n’est pas la première et loin d’être la seule à essayer de liquider son stock. Ainsi, la semaine dernière, El País consacrait tout un dossier à l’arrivée massive d’acheteurs algériens, tout particulièrement à Alicante, région qui bénéficie de facteurs favorables à leur établissement : d’abord l’évidente proximité entre les deux pays, une connexion directe en ferry, mais aussi la baisse des prix de l’immobilier en Espagne. La cible de ces particuliers, cadres algérois, médecins, professions libérales, industriels ou commerçants ? « Des appartements avec deux chambres, d’environ soixante mètres carrés et qui combinent proximité avec la plage et les zones urbaines », explique au quotidien une professionnelle du secteur.
Actuellement en Espagne, sur les régions côtières, les prix n’excèdent pas les 100 000 euros, oscillant le plus souvent entre 60 000 et 80 000 euros, pour des biens qui sont souvent assortis d’une piscine. Pas de fiscalité confiscatoire, pas de blocage des loyers, le pays jouit d’un véritable attrait auprès des Européens du Nord dont une part de plus en plus importante y passe plusieurs mois par an. Bien des facilités d’acquisition existent (achat via trustees, par exemple…).
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