Ce 17 avril au Parlement européen, le député anglais libéral-conservateur Nigel Farage attaque fort : “Il y a des années, Madame Thatcher sut reconnaître la vérité se cachant derrière le projet européen. Elle comprit qu’il s’agissait d’éloigner la démocratie des États-nations et d’accorder le pouvoir de décision à des gens largement irresponsables. Sachant ô combien que l’euro ne fonctionnerait pas, elle sut y voir son très dangereux dessein. Désormais, nous, au UKIP, nous adoptons ce même point de vue et j’ai essayé au long des années de prédire en ce Parlement les prochains coups alors que le désastre de l’euro prenait forme. Mais pas même moi, lors de mes discours les plus pessimistes, n’aurait pu imaginer, M. Rehn, que vous et les autres de la Troïka viendriez au banc des criminels de droit commun et déroberiez l’argent des comptes bancaires des peuples afin de faire perdurer cet échec complet qu’est l’euro. Vous avez même essayé de faire de l’argent sur le dos des petits investisseurs, en contradiction avec la promesse que vous fîtes en 2008. Le précédent vient d’avoir lieu. (…) Le message que vous envoyez aux investisseurs est clair : “Sortez votre argent de l’eurozone avant qu’ils viennent vous le prendre. À Chypre, vous avez sonné le tocsin de l’euro. (…) Il est ô combien ironique de voir le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, comparer vos actions et dire : “Je ne peux que les comparer aux décisions prises par les autorités soviétiques.” Et nous voilà avec une nouvelle proposition des Allemands qui prévoient qu’en fait nous devrions confisquer une partie de la valeur des propriétés privées dans les États de l’eurozone du Sud. Cette Union européenne est le nouveau communisme. Son pouvoir est sans limite. Elle crée une marée de misères humaines et plus tôt elle sera balayée, mieux ce sera.”
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