Adopté le 23 juillet à l’Assemblée nationale, le CETA, un accord commercial bilatéral de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, doit pratiquement abolir les droits de douane entre ses membres signataires. S’il concerne les biens et services, il génère de nombreuses crispations dans le secteur de l’agriculture. L’agriculture canadienne est en effet bien plus intensive que celle pratiquée en Europe et ses normes sanitaires s’avèrent moins contraignantes :