Hongrie. Selon Libération de vendredi, “près de” 250 000 “partisans de la droite populiste (en fait conservatrice, ndlr) au pouvoir” ont défilé jeudi à Budapest pour la fête nationale avant d’écouter un discours de Viktor Orbán prononcé place du Parlement. Évoquant devant une foule aux couleurs magyares (rouge, blanc et vert) des héros comme Sándor Petőfi, le poète inspirateur du nationalisme hongrois, le Premier ministre a insisté sur l’indépendance et la fierté de son pays. “Nous ne serons pas une colonie”, a-t-il averti, des fois que Bruxelles écouterait aux portes… 2 000 partisans de la droite polonaise avait également fait le voyage, motivés par notre confrère conservateur Gazeta Polska. Un vieux proverbe ne dit-il pas “Hongrois et Polonais sont frères, ils se battent et boivent ensemble” ?
Côté opposants, rapporte Libé, 40 000 personnes se sont rassemblées séparément à l’appel d’un groupe né sur Facebook, un peu trop ambitieusement nommé “Un million pour la liberté de la presse”… Représentant le Parti socialiste européen et François Hollande, Harlem Désir a fait son intéressant et dénoncé un “gouvernement ultra-autoritaire” (mais qui laisse ses opposants manifester) ainsi qu’“une complicité coupable de la part du Parti populaire européen et de l’UMP qui continuent à soutenir Viktor Orbán” (qui ne font en fait rien d’autre que de respecter le choix du peuple hongrois aux dernières élections).
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