Vous êtes-vous déjà demandé quelle serait votre réaction face à une attaque islamiste ? Si un homme sortait une kalachnikov non loin de vous et se mettait à tirer sur la foule ? Même si vous parveniez à vous saisir de son arme, sauriez-vous seulement la retourner contre ses comparses ? Avec la fin du service militaire, les Français ne sont plus formés au maniement des armes et au combat. Or de l’aveu même des autorités, nous devons nous habituer à vivre en présence d’une menace terroriste permanente et une guerre civile n’est pas non plus exclue. « Nous sommes en guerre », nous dit un pouvoir qui semble mener une drôle de guerre comme en 39-40. Et même s’il la menait vraiment, cette guerre, les forces de l’ordre ne peuvent pas être partout 24h/24.
Dans son livre Tout ce qu’il ne faut pas dire, le général de gendarmerie Bertrand Soubelet explique : « Les banlieues de nos grandes villes où trop de jeunes sont livrés à eux-mêmes, souvent mal scolarisés, parfois déscolarisés, sans aucune perspective d’avenir, sont des réservoirs de rebelles. C’est dans ce vivier d’enfants révoltés, dévoyés, en déshérence et en mal de repères que le djihad fait son marché. Nous vivons sur une poudrière, car ces délinquants, ces tueurs potentiels disposent d’une source d’instruments de mort quasi inépuisable : dans les grands centres urbains de France, il y a des stocks d’armes illicites qui sont le reliquat des guerres d’Europe centrale. Ce qui nous fait peur, à nous gendarmes, c’est que ces stocks d’armes, qui dorment pour le moment, sortiront un jour où l’autre entre les mains de gens déterminés et organisés. »
Si c’est un général de gendarmerie qui le dit, ce n’est pas être paranoïaque que de craindre une vraie guerre civile en France. Apprendre ou réapprendre à manier des armes de guerre, c’est faire preuve de prudence et de clairvoyance. « Si tu veux la paix, prépare la guerre », nous dit l’antique adage romain. Mais comment s’y préparer ? En France, on l’ignore, mais dans notre économie de marché où l’apparition d’un besoin génère rapidement une offre, il existe des sociétés qui proposent des stages de formation anti-terroriste. Néanmoins, la législation sur les fusils d’assaut et le tir dynamique étant très restrictive dans l’Hexagone, les stages se déroulent en Pologne ou en Tchéquie. Tout est légal, les sociétés et leurs activités sont déclarées et ont pignon sur rue. L’une d’entre elles, c’est Hussard, une société de Varsovie fondée par un entrepreneur français, Grégory Leroy. Hussard, c’est aussi le nom donné aux formations anti-terroriste de 2 à 3 jours proposées aux ressortissants français (mais ouvertes à tous les citoyens des pays de l’UE) : tir au fusil d’assaut, tir dynamique aux armes de poing, entretien de l’arsenal de combat, combat tactique, corps à corps et premiers soins en situation de combat. Les instructeurs sont des professionnels assermentés, et les stages se déroulent selon les cas à l’Académie technique militaire de Varsovie ou dans un club de tir partenaire.
Actuellement, Hussard propose un stage de deux jours à Varsovie en mai en partenariat avec le Grand Hôtel Mercure de Varsovie, avec initiation au tir dynamique et en prime une conférence et une découverte de l’histoire militaire polonaise avec Piero San Giorgio, le célèbre survivaliste suisse. Avis aux amateurs !
Formation anti-terroriste Hussard, Varsovie (Pologne)
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