“Pour la hiérarchie de l’Église dans les pays occidentaux, en proie à des scandales et au déclin, la montée d’une avant-garde traditionaliste est troublante. Est-ce simplement une réaction excentrique, ou s’agit-il du signe que l’Église a pris un mauvais virage il y a 50 ans” avec le concile Vatican II, s’interroge The Economist dans un article daté du 15 décembre 2012 dont le titre est “Une avant-garde traditionaliste” et le sous-titre : “C’est tendance d’être traditionaliste au sein de l’Église catholique”.
Le journal britannique de référence rappelle que le nombre hebdomadaire de messes dites dans la forme extraordinaire du rit romain est passé en Angleterre et au Pays de Galles de 26 en 2007 à 157 en 2012. Aux États-Unis, la progression est également très forte : en 2012, 420 messes Saint Pie V étaient célébrées chaque semaine contre 60 en 1991.
“Le traditionalisme est jeune et international”, note The Economist. Bien de leur époque, les tradis “utilisent les blogs, les sites et les réseaux sociaux pour diffuser leur parole et dénoncer publiquement les diocèses [qui refusent d’appliquer le Motu Proprio Summorum Pontificum publié en 2007 qui redéfinit le cadre juridique de la célébration de la messe tridentine]”.
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