Disons les choses clairement : la stratégie des passeurs en Libye est de mettre un maximum de migrants sur des embarcations incapables de traverser la Méditerranée puis de prévenir les secours européens qui viendront les prendre sur des bateaux européens pour les emmener en Europe. Les pays européens qui participent à l’opération Triton (qui succède à d’autres opérations du même genre), et aussi l’agence européenne chargée de coordonner la surveillance des frontières extérieures de l’UE, Frontex, COOPÈRENT ACTIVEMENT avec les réseaux de passeurs en assurant les secours et le voyage jusque vers les côtes européennes. Cela dure depuis des années et si le phénomène s’est amplifié, c’est parce que :
- La méthode est désormais bien rodée. Les passeurs nord-africains, les musulmans radicaux de l’État islamique et autres États et organisations qui veulent islamiser l’Europe grâce à nos principes démocratiques et le ventre des musulmanes (ce sont eux qui le disent), Frontex, les gardes-frontières italiens, français, espagnols et tous ceux qui prennent part à cette gigantesque opération de transfert massif de populations vers l’Europe sont donc passés à la vitesse supérieure.
- La destruction de l’État libyen par les Français, les Britanniques et les Américains a supprimé tout contrôle au départ des côtes libyennes, et le soutien de ces mêmes pays à la rébellion syrienne (et donc, indirectement, à l’État islamique) pousse encore plus de gens à fuir vers l’Europe en alimentant la guerre civile en Syrie et en Irak.
- Les légalisations successives d’immigrés clandestins et le refus de mettre en œuvre des mesures fermes calquées sur le modèle australien, qui consiste à débarquer les gens qui tentent la traversée en dehors du territoire australien et à ne laisser entrer, au compte-gouttes, que les vrais réfugiés politiques après avoir examiné positivement leur demande, encouragent toujours plus d’Africains et de Moyen-Orientaux à tenter leur chance.
Les dirigeants européens savent très bien que le modèle australien fonctionne et a réduit le nombre de noyades de migrants en mer à zéro, tandis que le modèle européen ne fonctionne pas et cause des noyades par milliers. Mais ces criminels refusent d’envisager d’adopter la méthode australienne. Et v’là-t’y pas, comble du comble, que ces imbéciles heureux qui nous gouvernent ont une idée géniale qui va encourager encore plus de pauvres gens à risquer leur vie pour venir nous envahir : répartir les immigrés dans toute l’Europe des 28 pour diluer un peu le problème. On commence avec 20 000, mais si ça marche on pourra passer à la vitesse supérieure bien entendu. Après tout, un demi-million d’immigrés clandestins en plus cette année pour la seule route de la Méditerranée (c’est sans compter ceux qui passent par l’Espagne ni ceux qui passent en Bulgarie ou en Grèce depuis la Turquie), si c’est réparti dans une Europe à 500 millions d’habitants, ce n’est pas tant que cela. Et avant qu’avec la natalité ce demi-million (et les demi-millions suivants) multiplient son nombre par 4, 8, 12, etc. etc. les décideurs d’aujourd’hui seront partis.
Et si avec chaque demi-million on a quelques centaines ou quelques milliers ou quelques dizaines de milliers de terroristes islamistes ou de musulmans comme ceux qui ont jeté des chrétiens à la mer pendant la traversée ?
Allons, allons, pas d’amalgames s’il-vous-plaît.
Seul espoir : tous les pays européens ne sont pas gouvernés par des vendus et dans les pays qui le sont le vent pourrait rapidement tourner. La Grande-Bretagne a déjà fait savoir qu’elle ne prendrait pas sa part d’immigrés distribués depuis Bruxelles. Forcément, avec 12 % des voix aux élections du 7 mai l’UKiP a multiplié par 4 son score des législatives précédentes après avoir fait irruption au niveau local et être arrivé premier aux dernières élections européennes. Ce parti qui refuse l’immigration de masse oblige donc David Cameron à faire au moins semblant de refuser l’immigration. En fait l’immigration a augmenté sous son gouvernement pour atteindre un solde positif de près de 300 000 personnes l’année dernière dont un quart environ d’origine extra-européenne et une part importante, parmi l’immigration européenne, de Roumains et de Bulgares qui sont en fait des Roms. Non pas que ce soit moins bien d’être Rom que d’une autre ethnie, langue ou culture, mais ce n’est pas forcément le genre d’immigration « chance pour le pays d’accueil ». Évidemment, avec le principe de liberté de circulation, le phénomène est incontrôlable et cela ne changera pour les Britanniques que quand ils sortiront de l’UE (en principe en 2017). Et encore, ils ont préservé les contrôles aux frontières, mais que voulez-vous faire avec les citoyens européens et avec les immigrés qui ont obtenu un permis de résidence dans un autre pays de l’UE trop laxiste ?
La Hongrie a dit aussi non et dans son cas c’est clair, net et cohérent. Cela fait des années que Viktor Orbán dénonce la politique d’immigration massive européenne et une consultation populaire est en cours pour demander aux citoyens si la loi hongroise doit permettre les renvois à chaud (immédiats) des personnes prises en train de franchir clandestinement la frontière, sans même leur permettre de tenter la procédure d’asile. Des renvois à chaud que pratique déjà l’Espagne à Ceuta et Melilla même si l’Europe de Bruxelles s’y oppose.
Du reste toute cette idée de répartition des immigrés clandestins est une gigantesque farce. Avec l’espace Schengen, les immigrés dont la demande d’asile est refusée par leur pays d’accueil et qui ne sont généralement pas expulsés peuvent bien aller où ils veulent. Et comme ils parlent généralement l’anglais, le français, ou parfois l’allemand, l’italien ou l’espagnol, mais jamais le hongrois ou le polonais, et comme ils ont généralement déjà de la famille ou des amis en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, en Italie ou en Espagne où les salaires sont meilleurs et les aides sociales plus généreuses, ils iront s’y installer (au noir) quand ils en auront envie. Il y avait en Pologne un nombre conséquent de réfugiés tchétchènes, qui avaient fui la Tchétchénie à cause des persécutions russes ou de la pauvreté d’une région ruinée par la guerre. La Pologne a rejoint l’espace Schengen le 21 décembre 2007. Le lendemain, les Tchétchènes étaient tous partis.
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