Le député français au Parlement Européen Philippe de Villiers explique dans un communiqué avoir voté contre la proposition de résolution sur le rapport 2010 sur les progrès accomplis par la Turquie : si “les Etats européens ont, bien entendu, tout intérêt à entretenir de bonnes relations avec la Turquie”, l’élu souverainiste remarque que l’Union européenne “n’écoute toujours pas les peuples d’Europe inquiets” devant la perspective d’adhésion de la Turquie qui a “pour conséquence de déverser aveuglément des centaines de millions d’euros chaque année (en crédits de préadhésion) sans la moindre contrepartie”. Selon Philippe de Villiers, “l’UE reconnaît, mais sans en tirer les conséquences, que la Turquie bafoue le droit international à Chypre et les droits fondamentaux chez elle, méprise ses voisins Arméniens et Grecs, opprime les minorités présentes sur son territoire et ne daigne pas même respecter les engagements qu’elle prend vis-à-vis de l’UE”. “Quand aurons-nous le courage de sortir de cet engrenage ?” s’interroge-t-il, préconisant “un partenariat et non l’adhésion”.