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Depuis 2010, le nombre de mariages en Hongrie a augmenté de 42% et le taux de fécondité de 21%. C’est ce qu’a annoncé la secrétaire d’État à la jeunesse et à la famille, le 5 septembre 2019.
« Orban a offert la première alternative crédible au libéralisme et réparé ce que quarante ans de communisme avaient détruit, comme la vie de famille et les valeurs chrétiennes », explique Norbert Baczko, le rédacteur en chef du site du gouvernement.
Le premier ministre hongrois peut se réjouir : la secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et de la famille, Katalin Novak, a décortiqué par le menu les résultats de la politique familiale menée par celui que les médias occidentaux qualifient volontiers de « chantre de l’illibéralisme ».
Et les chiffres sont encourageants : plus de 40% d’augmentation des mariages entre 2010 et 2019, alors que leur nombre avait chuté de 23% entre 2002 et 2010, « à cause de la politique anti-famille du gouvernement précédent issus des forces de gauche », avance Katalin Novak. Le déclin démographique amorcé depuis l’ère communiste constitue en effet l’un des défis relevés par Viktor Orban.
Les chiffres font également état d’une augmentation de 21% du taux de fécondité. Pourtant le pays reste en deçà du seuil critique du renouvellement des générations : 1,5 enfant par femmes en 2019 contre 1,2 en 2002, là où il en faudrait au moins 2,1. Parallèlement, le nombre d’avortements en Hongrie, « même s’il est encore élevé, est tombé à son plus bas niveau », ajoute le rapport gouvernemental.
Mais que l’on n’aille pas dire à Katelin Novak que la démographie hongroise n’est pas encore à la hauteur de celle des autres Etats européens. Sa réponse se fait alors cinglante : « la population de l’Europe a augmenté en valeur absolue, mais uniquement en raison de la migration ».
« Le gouvernement hongrois a répondu au problème du déclin démographique en soutenant les familles », conclue la secrétaire d’Etat : la Hongrie consacre désormais 5% de son PIB à la protection de la famille, soit deux fois plus que la moyenne de l’OCDE et deux fois et demie plus qu’en 2010.
Le premier ministre hongrois, conforté par son résultat aux élections européennes de mai 2019 – 52,33% – et par ses résultats en matière de politique intérieure, démontre l’importance d’une véritable politique familiale nataliste pour favoriser la vie des peuples.