Nicolas Doze : Augmenter notre productivité pour sauver l’industrie française

“Sans l’industrie, on est mort” explique Nicolas Doze, mercredi sur BFM TV. En effet, “c’est le seul moyen d’inverser la courbe dramatique du déficit commercial”, “les services, ça ne suffira pas” y compris à l’heure du secteur tertiaire, car “85% de nos échanges” concernent “les biens industriels”. Pour sauver l’industrie française, il faut de l’innovation (donc du capital), une fiscalité attractive (il y a encore du travail !), dégainer l’arme juridique de la taxation du court terme et de la détaxation du long terme, le retour des syndicats dans l’entreprise et une Europe à plusieurs vitesses, explique le chroniqueur qui insiste sur un point : “Tout se jouera sur la productivité”.

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  • Charles , 12 juillet 2012 @ 22 h 45 min

    Il y a plusieurs approches nécessaires pour relancer notre industrie:

    1.La demande interieure;
    Celle ci ne peut etre relancée que par la baisse des taux de detail liés aux taux de marché ,
    ce qui implique une baisse du taux directeur de la banque centrale.
    Chose actuellement impossible dans une monnaie unique qui est dirigée par la BCE
    elle meme liée a l’industrie allemande qui s’accommode tres bien
    de la politique monetaire de l’euro monnaie unique depuis 10 ans.

    2.La demande exterieure.
    Idem que pour la demande interieure ,mais cette fois par la parité de la monnaie.
    Seule possiblité consistant a revenir au franc indexé sur l’euro monnaie commune.
    le Franc etant ajusté par rapport au DM avec une devaluation de au moins 15%

    3.L’optimisation des durées d’amortissements des Fabricants et des sous traitants.

    Ceci par la distinction a faire entre les heures de jour et les heures de nuit,
    celles ci etant entierement defiscalisées,pour les 3 parties impliquées:
    1.l’entreprise,2.les salariés et 3.les actionnaires.

    La tranche des heures de jour etant definie sur une fourchette type de 10H a 18H (8h)
    La tranche des heures de nuit etant definie sur la fourchette residuelle,type 18H à 10H(16H)
    Meme processus pour les heures des jours fériés (Dimanches et fetes)
    et des samedis.

    Le salarié touchant entre 2 fois et 3 fois son salaire net des heures de jour
    mais ne pouvant pas travailler plus que 50% de son temps de travail mensuel en heures de nuit.

    Un salarié gagnant 1200.e net voyant ainsi la moitié de son salaire (600€)
    mutiplié par 2 (soit 600 en H de jour et 1200 en h de Nuit,soit 1.800 dont 1200 sans IRPP/CSG)
    ou multiplié par 3 (soit 600 en H de Jour et 1800 en H de Nuit ,soit 2400 dont 1800 sans IRPP/ CSG

    Ceci permettant d’optimiser l’usage des equipements amortissables (automatismes )
    et de livrer plus rapidement les clients.

    Idem pour les BTP permettant de finir plus rapidement les grands chantiers
    (reduction des delais de construction de 30%)
    Par exemple,un chantier de 12 mois serait realisé en 8 à 9 mois,soit 4 a 3 mois de gagnés.
    Le client est livré plus rapidement et peut donc travailler plus tot en generant de la valeur ajouté supplémentaire plus tot.

  • Charles , 12 juillet 2012 @ 22 h 56 min

    Bien sur un tel avantage etant plafonné en valeur absolue et relative;

    1.Pour les salariés,le plafond de la partie defiscalisable etant placé
    autour de 3.000€/mois pour les H de Nuit.

    Donc un salarié travaillant normalement pour 3.000€ brut(H de Jour et H de Nuit),
    disposerait de 1.500e brut fiscalisés normalement (donc 1200 net)en H de Jours
    et disposerait en H de Nuit de 1.500 e brut défiscalisés donnant 3.000 € net.
    In fine,il toucherait au maximum 4.200 (1200 et 3.000).

    2.Pour les actionnaires,et l’entreprise la reduction d’IS etant plafonnée
    a X % du resultat brut (avant IS)

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