Un avortement augmente le risque de décès en couche de 45%, révèle une étude réalisée sur plusieurs centaines de milliers de femmes danoises en âge de procréer pendant 25 ans, deux avortements de 114%, trois avortement de 191%. Une fausse couche ou une grossesse extra-utérine augmente aussi le risque de mortalité maternelle de 44%, deux de 86%, trois de 150%.
La constatation du fait que chaque avortement ou perte naturelle de grossesses supplémentaire contribue à une augmentation de la mortalité indique que les effets observés sont plus susceptibles d’être causaux que secondaires, explique le Dr David Reardon, directeur de l’Institut Elliot (qui finance des études sur les conséquences de l’avortement), l’un des co-auteurs de l’étude.
Celle-ci observe que les femmes ayant réussi leurs accouchements étaient les moins susceptibles de décéder au cours des 25 années étudiées. Les femmes qui n’ont jamais été enceintes avaient, elles, le taux de mortalité le plus élevé (6 fois supérieur aux précédentes).
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