M. Luca Volontè, politique italien et président du groupe Parti Populaire Européen (PPE) au Parlement Européenne, qui compte actuellement 270 députés, et constitue de ce fait la formation la plus importante du Parlement, vient de demander au Conseil de l’Europe de se pencher sur la question de la “répression croissante” des opposants à la dénaturation du mariage en France. Dans une lettre ouverte relayée par Nouvelles de France, M. Volontè dénonçait déjà cette violence policière :
“Nombre d’entre nous sont toujours horrifiés devant la violence de la police dans les différents pays du monde. Nous nous souvenons tous de la violence inacceptable de la police à Moscou après les élections ; nous avons eu raison de protester. Pourquoi aujourd’hui, dans cette Europe civilisée, les images de violence sans précédents contre les enfants, les parents, les jeunes et les prêtres en France ne sont pas fournies par la télévision publique et privée ? Le vrai problème n’est pas l’anticléricalisme généralisé, la maçonnerie, le vrai problème est la liberté de la presse et l’honnêteté de la profession de journaliste en Europe. Nous devons respecter les droits humains dans notre maison avant d’en demander le respect aux autres pays. Où étaient les organisations telles que « Save the Children » quand les policiers vaporisaient des gaz lacrymogènes contre les enfants dans les rues de Paris ?”
Le Figaro rapporte de nouvelles précisions de M. Volontè :
“Ainsi, lors de la manifestation du 24 mars 2013, de nombreuses personnes dont de très jeunes enfants, des femmes et des personnes âgées ont été violentées par les forces de l’ordre. Régulièrement, des passants dans la rue sont arrêtés et verbalisés seulement en raison du port d’un vêtement à l’effigie du mouvement. (…) Quelles mesures le comité des ministres entend-il prendre pour engager le gouvernement français à mettre un terme à cette violence ?”
Le parlementaire menace de ne pas en rester là si le gouvernement ne donne pas de réponse satisfaisante :
Grégor Puppinck, directeur de l’European Center for Law and Justice“Les abus de pouvoirs de ces dernières semaines seraient une nouvelle raison d’insister. Rendez-vous compte qu’une femme handicapée a été battue à Caen par la police ! Ce sont des violations des droits de l’homme comme on en voit en Ukraine ou en Biélorussie! Si l’on veut être crédible en défendant les droits de l’homme, on ne peut pas accepter que l’un de nos membres ne les respecte pas…“
Gregor Puppinck, directeur de l’European Center for Law and Justice, bien connu dans nos colonnes a, quant à lui, affirmé qu’il établit un suivi de ces violences policières, et qu’il envisage de “soumettre un mémoire en soutien à cette question écrite“. Luca Volontè accumule lui aussi “de nombreux témoignages, vidéos et photos” enrichis “malheureusement presque quotidiennement” :
“Le gouvernement français sait maintenant qu’il est observé et aura à se justifier ! S’il ose continuer, je rassemblerai facilement de nombreux collègues derrière moi pour déposer, pourquoi pas, une proposition de résolution“
À lire
> Notre dernier article sur les violences policières : “La police se radicalise“
> La lettre ouverte de Luca Volontè [ou sur son site personnel]
> Quelques articles de Gregor Puppinck sur Nouvelles de France
- Espagne : le magistrat “homophobe” avait raison
- Le Gender pour tous et les droits des parents
- DOCUMENT | Le discours de Gregor Puppinck pour la Manif pour tous
- Adoption de l’enfant du partenaire de même sexe : la Cour européenne va se prononcer
- Du « mariage pour tous » à la PMA pour tous
- En Europe, de nos jours, un homosexuel a plus de droits qu’un chrétien
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