Mercredi 9 mai, Nigel Farage a souhaité à ses collègues du Parlement européen une “bonne journée de Schuman, ou journée de l’Europe, comme vous l’appelez maintenant. J’ai quand même l’impression que les célébrations ont été plutôt modérées”. Le chef du UK Independence Party “pense que nous célébrons la mauvaise date” : “Nous ne devrions pas célébrer le 9 mai, nous devrions célébrer le 8 mai, le jour de commémoration de la victoire alliée en Europe”. “[Jean Monnet] pensait que si vous abolissiez les États-nations, vous empêcheriez un nouveau conflit” mais “il n’a pas vu l’application de cette théorie en Yougoslavie”, ironise l’orateur. “Comme le communisme, tout cela a mal tourné et le Titanic de l’Union européenne a maintenant atteint l’iceberg”, continue-t-il. “Il s’agit d’une Union européenne de l’échec économique, du chômage de masse, de la faible croissance (…) et avec la prison économique de l’euro” qui “pose désormais d’énormes dangers pour le continent”. Pour Nigel Farage, “nous sommes confrontés à la perspective de troubles civils de masse, peut-être même de révolutions dans certains pays qui sont conduits dans le désespoir total et absolu”. “Une chance” d’y échapper : la “rébellion démocratique” qui “a commencé”, à moins que cela ne tourne au vinaigre, comme en Grèce le week-end dernier dont les résultats “[évoquent] plutôt ceux de l’élection allemande de 1932”. “Ce projet (de l’Union européenne, ndlr) pourrait même engendrer la renaissance du national-socialisme en Europe”. Pour l’éviter, il faut, selon l’élu, “briser la zone euro” et “libérer ces pays méditerranéens” pour faire “une Europe fondée sur le commerce, la coopération” :
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