En Grande-Bretagne, un immigré d’Europe de l’Est (plus précisément des huits pays situés dans cette aire géographique qui ont rejoint l’Union européenne en 2004 et dont les ressortissants ont été autorisés à y travailler librement à partir de 2008) a 7% de chances de plus de trouver un emploi, comparé à un national. C’est ce qu’affirme un rapport réalisé par deux universitaires finlandais et présenté mercredi lors d’une conférence sur les migrations à l’University College de Londres organisée par NORFACE, une organisation européenne des centres de recherche financés par l’État.
Une donnée qui semble appuyer le fait que les immigrés sont davantage disposés à accepter des emplois mal rémunérés que les Anglais. Dès 2007, des chiffres officiels montraient que quatre emplois nouvellement créés sur cinq allaient aux étrangers.
Aux Pays-Bas, affirme l’étude, un immigré des pays d’Europe de l’Est a 16% de chances supplémentaires de trouver un travail, comparé aux à un national. En Finlande et en Allemagne, c’est le contraire : un étranger a moins de perspectives d’embauche qu’un citoyen : respectivement 5,7% – bien que les Européens de l’Est puissent y travailler dès 2007, et 11%, un chiffre sans doute en lien avec les restrictions qui ont perduré jusqu’en 2011.
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