« Que ces gens foutent le camp ! Avant ici c’était tranquille. Maintenant avec ces étrangers, c’est le bordel », m’expliquent deux habitants de #Köthen, la cinquantaine. Ils ne vont pas à la manif d’extrême droite « par peur », mais comprennent « ceux qui y vont par colère »
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) 9 septembre 2018
#Köthen, rues désertes d’un bourg de province un dimanche soir. Ça et là des habitants discutent par petits groupes. Quand ils acceptent de parler à un journaliste – pas souvent le cas – le même discours : « Ça suffit ! Quand est-ce que ça va s’arrêter ! Les étrangers, dehors » pic.twitter.com/KL4SU6oveD
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) 9 septembre 2018
Ce soir des centaines de personnes marchent silencieusement dans les rues de la petite ville de #Köthen, après la mort d’un Allemand de 22 ans suite auquel deux Aghans ont été arrêtés. Visages graves. Ceux qui acceptent de parler réclament le départ de « Merkel la criminelle » pic.twitter.com/PJManRfFIF
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) 9 septembre 2018
Ce soir à Köthen, plusieurs centaines de personnes, un millier peut être. Soit autant qu’à Chemnitz le premier jour, sauf que Köthen compte huit fois moins d’habitant, ce qui rend le rassemblement de ce soir presque plus impressionnant vu la taille de la ville. https://t.co/5VM0683ZM4
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) 9 septembre 2018
« Nous ne sommes pas des nazis ! », hurle une jeune femme à qui l’on vient de passer le mégaphone. « Non, juste des êtres humains qui veulent vivre sans avoir peur de se faire égorger », soupire l’un de mes voisins. #köthen
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) 9 septembre 2018
La nuit est quasiment tombée sur #Köthen. Des centaines de personnes sont encore rassemblées là où ce jeune Allemand a été tué ce week-end, devant un petit parc à l’angle de deux rues tranquilles. « Si ça peut arriver ici, ça peut arriver partout », répètent les gens. pic.twitter.com/ip0S3aNXB2
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) 9 septembre 2018
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