Alors que le maire de Prague (ODS, Parti démocratique civique) soutient la première gay pride organisée le 13 août dans la capitale tchèque, le Président Václav Klaus (ODS, Parti démocratique civique) écrit sur son blog que “tolérer” une telle manifestation “est une chose”, “lui accorder un soutien public institutionnel en est une autre, complètement différente”. Une réaction qui vient après le coup de gueule de Petr Hájek, un de ses proches conseillers, qui voit dans les gay pride une « dérive grave [allant] à l’encontre des valeurs traditionnelles ». Dans les colonnes de la revue parlementaire tchèque Listy, ce membre de l’ODS affirme que « le monde des homosexuels est un monde dans lequel la famille ne joue aucun rôle, un monde dans lequel les déviances sexuelles sont élevées au rang de vertus, l’anormalité au rang de norme et la destruction de la société au rang de saint progrès ». Selon Hájek, « l’homme blanc, hétérosexuel et chrétien est une espèce en voie de disparition dans le monde que revendiquent les participants à la gay pride ». Et Klaus de rappeler, tout en soutenant son conseiller, que “l’homosexualité est un phénomène significativement minoritaires, et comme tel, il mérite notre protection, pas qu’on en fasse nécessairement l’apologie”. “Respecter l’homosexualité, oui. Respecter l’homosexualisme, non” explique le Président tchèque qui avait mis son veto à la loi sur le partenariat enregistré en 2006.