Lundi, Marion Maréchal-Le Pen a dénoncé devant ses collègues députés le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance aussi appelé Pacte budgétaire européen : « Monsieur Bartolone a souhaité dans sa dernière conférence de presse du 25 septembre ouvrir l’Assemblée nationale au public. Je trouve que notre initiative tombe à pic, car bientôt notre Parlement ne sera plus qu’un musée où l’on se promènera en famille le week-end pour contempler les fresques d’un passé révolu et non une institution où se décide réellement l’avenir de la nation.”
“Dans les ouvrages de droit constitutionnel, on lit qu’un État souverain se caractérise par le droit de battre monnaie, d’avoir des frontières, d’écrire ses lois. Dans les ouvrages d’histoire, on rappelle également que les états généraux de 1789 ont été convoqués pour répondre aux revendications sur l’égalité devant l’impôt et le besoin de contrôle des finances de l’État par le peuple” continue celle qui étudie le droit à l’Université Paris II Panthéon-Assas avant de s’interroger : “Aujourd’hui, que reste-t-il de cet héritage juridique et historique, alors que 80% de nos règles de droit nouvelles sont issus de textes communautaires ? Que reste-t-il du contrôle de nos frontières après Schengen, l’OMC et les principes de libre-circulation généralisée englobant autant les hommes que les capitaux, les biens que les services ?”
Et Marion Maréchal-Le Pen de dénoncer “une mise sous tutelle du Parlement” ainsi que l’emploi de “dangereux moyens” pour une “juste fin” (l’orthodoxie budgétaire). Regardez :
4 Comments
Comments are closed.