Mais l’adoption réduit les chances de mort précoce des parents.
Des chercheurs de l’Université d’Århus ont réalisé une étude à partir des nombreuses données disponibles sur la période 1994-2008, relatives aux 21 276 couples danois qui, n’arrivant pas à avoir d’enfants naturellement, ont tenté la fécondation in vitro (FIV) entre 1994 et 2005.
Selon le Pr Esben Agerbo, qui a dirigé les recherches, « consciente du fait que l’association ne signifie pas la causalité, notre étude suggère que les taux de mortalité sont plus élevés chez les personnes sans enfant.”
Ainsi, parmi les femmes qui sont restées sans enfant, le taux de mortalité précoce liée à des troubles du système circulatoire, aux cancers et autres accidents était quatre fois plus élevé que chez celles qui, par la suite, ont donné naissance à un enfant (15 210 entre 1994 et 2005). Chez les femmes qui ont adopté un enfant (1 564), ce taux est 50% inférieur par rapport à celles qui ont donné la vie.
Selon l’étude publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health, les taux de mortalité étaient environ deux fois plus élevé chez les hommes qui ne sont pas devenus des parents, que ce soit naturellement ou par adoption.
Les taux de problèmes de santé mentale étaient similaires entre couples avec et couples sans enfants, sauf pour ce qui concerne les problèmes de drogue et d’alcool, en moyenne plus courants chez les couples sans enfant qui auraient souhaité accueillir la vie.
Des résultats qui montrent que l’accueil de la vie est bon pour la santé et, surtout, qu’avoir le sentiment de remplir ses objectifs de vie l’améliore.
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