Comme le dit Mario Draghi, “il n’est pas évident qu’il existe encore des mesures non orthodoxes qui soient efficaces dans une économie aussi fragmentée que la zone euro”.
Les injections massives de liquidités pour les banques sur une durée longue avec un taux très faible ? Les rachats de dettes des pays fragiles par la Banque centrale européenne pour faire baisser leur taux d’emprunt ? C’est de moins en moins efficace, ralentissement économique mondial oblige, et les marchés ont commencé à le comprendre jeudi.
Nous n’allons plus longtemps échapper aux réformes structurelles (diminution des dépenses publiques et du nombre de fonctionnaires), explique Nicolas Doze vendredi sur BFM TV. Le chroniqueur évoque toutefois “la dernière cartouche” du président de la BCE : dévaluer l’euro.