Les femmes qui ont subi un avortement chirurgical ont 37% de chances supplémentaires d’accoucher prématurément, si l’on compare avec les femmes qui n’ont jamais été enceintes, révèle une étude réalisée de 1981 à 2007 sur 600 000 femmes écossaises et publiée dans BMJ Open.
L’acte d’avorter chirurgicalement aurait en effet un impact sur le col de l’utérus, selon le Professeur Bhattacharya, de l’Université d’Aberdeen, qui s’exprimait lors du Festival britannique de la science. L’avortement médicamenteux n’aurait par contre aucune influence sur la naissance d’enfants prématurés. De plus, contrairement à ce que démontrait récemment une étude finlandaise, avorter chirurgicalement plusieurs fois dans sa vie n’a pas plus d’influence sur les bébés suivants qu’avorter chirurgicalement une fois.
Plus d’un quart des avortements réalisés en Écosse font suite à un ou plusieurs avortements et 70% des actes recensés sont médicamenteux.