L’insupportable incohérence de ces Français qui s’opposent à l’adoption et à la procréation artificielle pour les homosexuels et qui acceptent l’avortement à la demande

Comment expliquer une telle vague de protestations contre les projets socialistes de chosification de l’enfant au profit des adultes alors que depuis quarante ans, en France, on assassine dans l’indifférence générale des centaines de milliers d’enfants au stade fœtal tous les ans ? Autant de petites personnes en chair et en os que la grande majorité des Français considèrent comme des « enfants à naître », des « personnes en devenir », autrement dit de simples êtres virtuels dont l’existence future dépend encore du bon vouloir des adultes. Si un tel obscurantisme des esprits pouvait à la rigueur se comprendre en présence du lavage de cerveau médiatique quand il n’y avait pas encore Internet et les échographies modernes qui permettent de voir clairement la forme humaine du bébé après quelques semaines de grossesse seulement, il est aujourd’hui devenu inexcusable.

Ma fille qui n’a même pas 3 ans, nous montrait du doigt il y a quelques semaines la photo imprimée à partir d’une échographie de notre dernier-conçu à la fin de la neuvième semaine de grossesse de sa maman et elle nous demanda alors : « C’est notre bébé ? ».

Inversement, alors que je discutais récemment sur Facebook avec des adultes français qui refusaient de reconnaître que le fœtus est bien un être humain avant la fin de la douzième semaine (le délai légal pour avorter en France), en avançant des arguments juridiques (« je suis un magistrat à la retraite et je sais donc de quoi je parle ») faute de pouvoir avancer des arguments biologiques, mes amis Facebook ne semblaient pas vraiment faire la différence entre un fœtus avant la douzième semaine de grossesse et un spermatozoïde.

Hier soir, nous avons eu avec ma femme le bonheur de pouvoir observer, en ce début de treizième semaine de grossesse, notre deuxième enfant en direct sur l’écran de l’échographie : cette petite personne de près de 10 cm de long a bien une tête avec un nez, une bouche et des yeux qui se forment, des bras et des mains avec leurs petits doigts, des jambes et des pieds, un cerveau et un cœur qui bat depuis plusieurs semaines déjà (le cœur du bébé commence à battre vers la cinquième-sixième semaine de grossesse). Notre enfant bougeait beaucoup pendant que nous l’observions et sa grande sœur d’à peine trois ans avait les yeux rivés sur l’écran. Lorsque nous rentrions chez nous, notre fille nous a dit que quand notre bébé sortirait du ventre de sa maman elle lui céderait son petit lit et dormirait dans le grand lit.

Si un enfant de moins de trois ans est capable de voir l’évidence lorsqu’il est confronté à la réalité, comment se fait-il qu’en France, soit disant le pays des droits de l’homme, une responsable du planning familial, une organisation subventionnée par le contribuable, puisse banaliser complètement l’avortement en affirmant, dans une interview avec Robert Ménard sur Sud Radio, que les femmes ou les couples ont à leur disposition plusieurs solutions quand elles/ils ne veulent pas d’enfant et que l’avortement fait partie de ces solutions tout comme la contraception ? Comment se fait-il, alors qu’il est facile d’aller voir sur Internet à quoi ressemble un fœtus humain aux différents stades de son développement, que tant de Français s’offusquent quand quelqu’un ose appeler l’avortement par son nom. Oui, l’avortement est un meurtre avec préméditation, un assassinat, un infanticide, et les personnels médicaux qui la pratiquent sont des tueurs en série.

Quand, pendant la campagne pour les élections parlementaires de 2012, je me suis rendu à Varsovie à une rencontre organisée par le candidat UMP de ma circonscription des Français de l’étranger, je lui ai demandé s’il comptait faire quelque chose pour qu’il n’y ait plus en France 220 000 avortements chirurgicaux chaque année, pour débanaliser cette pratique et pour apporter un soutien, un accompagnement et des solutions aux mères / aux couples qu’une grossesse non désirée met en difficulté. Les autres Français présents dans la salle sont alors devenus très agressifs à mon égard et ont voulu m’empêcher d’obtenir une réponse, un vieux monsieur me disant même avec colère : « l’IVG, c’est une mesure d’hygiène, Monsieur ». On n’a pas manqué de me sortir le chiffre de 200 000 avortements illégaux avant la loi Veil (comment peut-on savoir combien il y en avait puisqu’ils étaient illégaux ?) et aussi de 200 000 avortements illégaux qu’il y aurait chaque année en Pologne, un pays qui n’autorise pas l’avortement à la demande. Ce dernier chiffre est lui aussi une invention. Il a été sorti il y a quelque temps par la « Fédération pour les femmes et le planning familial », une organisation financée par l’industrie de l’avortement, mais face aux questions des journalistes cette organisation a été forcée de reconnaître qu’il ne s’agissait que d’une estimation de sa part et qu’elle ne disposait pas de données fiables. Elle se basait d’ailleurs surtout sur ce qu’elle considère comme le nombre probable d’avortements de Polonaises en Grande-Bretagne alors que les hôpitaux britanniques ne donnent pas d’information sur la nationalité des patientes subissant une interruption volontaire de grossesse.

Deux cent mille semble être le chiffre préféré des propagandistes, comme avec ces 200 000 familles homoparentales qu’il y aurait en France. Mais puisqu’il est question de ces familles homoparentales, je me pose tout de même la question : vaut-il mieux pour quelqu’un être élevé par deux femmes ou deux hommes ou bien se faire assassiner dans le ventre de sa mère ? Je n’ai pas de doute que tout enfant à besoin, pour un développement équilibré d’un père et d’une mère qui l’aiment. C’est une évidence que chacun peut observer chez soi sans qu’il faille recourir à des études ou des théories scientifiques. Mais en ce qui me concerne j’aime la vie et si je croyais à la réincarnation et qu’on me donnait le choix entre vivre moins de 12 semaines dans le ventre d’une mère qui ne m’aimera pas au point de mettre fin à mes jours ou être élevé par deux femmes ou  deux hommes qui m’aimeront et me respecteront, je choisirais sans hésiter la deuxième solution.

À voir :
> Visualisation du développement prénatal de l’enfant, explications et film « De la conception à la naissance »

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35 Comments

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  • ODE , 5 février 2013 @ 14 h 03 min

    Des mères incapables de nourrir leurs enfants à cause de la misère, de leur condition sociale ou de leur âge, il y en a toujours eu. Autrefois, elles allaient déposer le nouveau-né aux portes de églises en espérant qu’une bonne âme vienne ici s’en occuper.
    Ce que voyant, St Vincent de Paul, souvenez-vous, n’a pas dit “trouvons un moyen pour que ces femmes tout en gardant la possibilité d’avoir du plaisir sexuel n’aient pas à s’encombrer d’enfants” mais il a dit “ces enfants, nous allons les recueillir, les élever, les éduquer, ce sera la belle revanche de l’espérance humaine contre le malheur de ce monde.”
    L’église n’a pas dit “trouvons un moyen pour que ces femmes tout en gardant la possibilité d’avoir du plaisir sexuel n’aient pas à s’encombrer d’enfants” mais elle s’est demandé comment une femme, par nature “donneuse de vie”, serait la plus digne: sortir de la pauvreté, promouvoir le mariage et la fidélité (pour éviter que monsieur prenne son plaisir et se taille ensuite), à partir d’une réflexion saine et juste sur la sexualité, qui est à la fois si décevante (telle qu’on nous la présente tous les jours: plus on serait transgressifs, à sauter dans tous les coins, plus on serait épanouis) et si magnifique (quand elle est don, accueil, écoute, amour)… et même si drôle, ou si émouvante, ou si aventureuse, ou si énergisante comme on voudra. L’église a également parlé et proimeut encore la régulation naturelle des naissances, que les écologistes de tout bord plébiscitent également.

  • jejomau , 5 février 2013 @ 22 h 14 min
  • ozArmes , 6 février 2013 @ 6 h 46 min

    Je ne vois pas l’intérêt de s attaquer à une minorité. En faisant çà vous faites comme le PS qui veut faire passer ces lois en les justifiant parce qu elles répondent à une – soi disant – attente dune toute petite partie de la population française (d autant plus petite que cette demande nest pas le fait des gay mais du lobby gay et féministe LGBT).
    Il faut prendre de la hauteur et voir les choses globalement, voir où nous mène ce genre de “progrès” et ses conséquences à long terme sur notre société et sur les enfants de la nation. Le fait que vous essayez d opposer les français entre eux m indique de quel côté vous êtes: pas celui des “Français”. Car si cétait le cas vous auriez tapé sur Taubira ou Belkacem par exemple, du genre “ces ministres qui veulent saccager la France” !

  • jejomau , 6 février 2013 @ 17 h 10 min

    Sur le SALON BEIGE , une info qui passe inaperçu mais d’une très grande importance. Voici l info :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/02/la-ligne-azur-pour-les-mineurs-pas-pour-les-s%C3%A9nateurs.html

    Info très interessante car cela signifie que QUELQU UN camoufle intentionnellement à ceux qui ont encore un pouvoir décisionnaire dans notre République certaines choses.

    Il faut informer les sénateurs qui vont être renouvelés pour moitié l’année prochaine (nos futurs maires, conseillers généraux, etc..). Il suffit de faire un copier-coller de ce site et de l’envoyer ici :

    http://www.senat.fr/senateurs/serie_2.html

    Et en profiter pour l’envoyer aux autres sénateurs que l’on peut trouver là :

    http://www.senat.fr/elus.html

    Ce travail est d’une importance extrême. Si les sénateurs ne peuvent pas visionner ce site, c’est que QUELQU’UN a fait le travail de façon à ce que ceci soit caché….. Quand D’AUTRES s’ingénient à TROMPER les élus et ceux qui sont encore aux commandes pour faire passer leur loi en prétextant que ce sont des extrêmistes qui veulent empêcher “le Progrès” d avancer ! Faites le travail que les assistants parlementaires entourant nos élus ne font pas et INFORMEZ VOS ELUS :

    On peut aussi trouver un modèle de lettres à leur envoyer ici :

    http://www.allomondepute.fr/

  • C.B. , 6 février 2013 @ 21 h 38 min

    C’est étinnant que notre instruction publique qui prétend éduquer au “vivre ensemble” n’arrive pas à faire comprendre
    -que ce n’est pas parce qu’on a envie de tuer quelqu’un qu’on a le droit de le faire
    -que ce n’est pas parce qu’on a envie (quand on est un mâle) de coucher avec une fille qu’on a le droit de le faire.
    Si une jeune fille “tombe enceinte par accident”, c’est que l’instruction publique a clairement failli dans sa mission d’instruire sur la conception dans l’espèce humaine et sur le vivre ensemble.
    Si une jeune fille subit un viol, le principal responsable de cela est sans doute le violeur, qui semble dans l’histoire être le seul à ne pas avoir d’ennuis.

  • Banro , 6 février 2013 @ 21 h 59 min

    Bien d’accord avec vous C.B. mais cela ne mempêche de penser qu un foetus de moins de 3 mois ne peut être considéré comme un être vivant et surtout que toutes les femmes qui n ont pas désiré être enceintes ont le droit de disposer légalement de l avortement.

  • Olizefly , 7 février 2013 @ 15 h 31 min

    Banro, en disant qu’un foetus de moins de 3 mois n’est pas un être vivant vous affichez votre ignorance et vous confirmez ce qui est dit ici, que l’obscurantisme se porte bien en France. Allez donc voir sur les sites Internet dédiés à quoi ressemble un foetus aux différentes étapes de son développement. Avez-vous seulement regardé la simulation donnée en lien ?
    http://www.ted.com/talks/lang/fr/alexander_tsiaras_conception_to_birth_visualized.html

    Si ce nest pas un être vivant, alors c’est quoi ? Quand devient-il un être vivant pour vous ? Au moment stipulé par le législateur ? Mais alors une autre loi pourrait très bien dire que les ignorants de votre sorte ne sont pas des être vivants et peuvent être tués sans que ce soit un assassinat, ne le croyez-vous pas ?

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