Interrogé dans Minute de mercredi, Jean-Marie Le Pen s’en prend au gouvernement norvégien qu’il juge co-“responsable” des attentats de Norvège. En effet, “ses dirigeants – pourtant supposés sains d’esprit – ont décidé de faire assurer le maintien de l’ordre par des policiers désarmés. L’une des premières victimes, sur l’île d’Utoya, fut d’ailleurs un malheureux agent qui n’a évidemment pas pu faire face lorsque le fou furieux s’est mis à tirer sur les jeunes.” “En outre”, continue le Président d’honneur du Front national, “l’exécutif socialiste a contraint la police à travailler en sous-effectifs et a rogné ses budgets. Résultat : il a fallu une heure et demie pour réunir l’unité de combat capable de neutraliser le tueur ; sachant que l’unique hélicoptère des forces de l’ordre était en panne… Si ce ne sont pas des fautes politiques graves, je ne sais pas comment il faut qualifier une telle incurie ! Ajoutez à cela que le meurtrier ne risque que vingt ans de prison au maximum, pour prix de son massacre, et vous aurez une idée de la politique irénique qui régit ce pays apparemment coupé des réalités du monde.”