Près de 10 % des enfants britanniques de 12 à 13 ans se sentent dépendants de la pornographie et près de 20 % ont déjà vu des images pornographiques qu’ils ont trouvé dérangeantes. C’est ce qui ressort d’une étude conduite en février 2015 par NSPCC Schools Service, une organisation de lutte contre les maltraitances et sévices sexuels infligés aux enfants. Les bénévoles de l’organisation ont même affaire à des enfants de 11 ans qui les appellent pour faire part de leurs problèmes avec la pornographie. Outre la sexualisation forcée des enfants à l’école, c’est bien entendu avec Internet que s’est développé ce problème. Le téléphone portable et les réseaux sociaux aidant, les enfants de 12 à 13 ans sont aussi nombreux (1 sur 8) à avoir filmé ou participé à au moins une vidéo à caractère sexuel.
Si bien que parmi ses promesses de campagne pour les élections législatives du 7 mai prochain, le parti conservateur de David Cameron s’engage à mettre en place un blocage efficace de l’accès des mineurs aux sites Internet à contenu pornographique. Les contrôles qui seront imposés aux sites britanniques et étrangers devront être aussi stricts que pour la vente de DVD pornographiques en magasin et les fournisseurs d’accès devront bloquer les sites qui ne respecteront pas les règles. On peut néanmoins se demander si le premier ministre qui a imposé le « mariage gay » à son pays (alors que cela ne faisait pas partie du programme de campagne de son parti pour les dernières élections) est sincère puisqu’il gouverne depuis 5 ans et qu’il aurait largement eu le temps de protéger les enfants de son pays. Tandis que maintenant, il n’est même pas sûr de conserver son poste et d’avoir à réaliser sa promesse.
Pourtant, protéger les mineurs contre la pornographie serait techniquement faisable et serait aussi extrêmement souhaitable car, contrairement à ce que prétendent certains éducateurs imprégnés d’idéologie soixante-huitarde et aussi le bureau européen de l’OMS dans ses « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe », la sexualisation précoce et outrancièrement libertaire des enfants fait beaucoup de tort à ces derniers. Pour ne citer qu’un aspect des dommages infligés, 20 % des jeunes Anglaises âgées entre 13 et 17 ans disent avoir été violentées ou intimidées par leur petit copain adepte de la pornographie. De leur côté, les garçons paraissent, pour 20 % d’entre eux, avoir développé des attitudes extrêmement négatives vis-à-vis des femmes et 40 % des adolescentes de cette classe d’âge affirment avoir été plus ou moins contraintes d’accepter une pénétration anale.
Or, n’en déplaise au lobby LGBT et aux élites politico-médiatiques européennes, l’anus n’a pas été créé pour le sexe mais pour une autre fonction physiologique, et il n’est pas rare aujourd’hui pour les médecins de famille outre-Manche d’avoir à traiter des lésions du sphincter chez de jeunes adolescentes ayant déjà développé des problèmes d’incontinence.
Et les lésions ne sont pas que physiques. Une étude publiée en avril par le Journal of Adolescent Health fait état d’un accroissement de 13 % en 2009 à 20 % en 2014 de la proportion de filles âgées de 11 à 13 ans souffrant de problèmes émotionnels.
Comme pour le scandale des avortements motivés par le sexe (généralement féminin) de l’enfant, une pratique légale en Grande-Bretagne, on n’entend pas beaucoup les féministes sur le sujet de la pornographie dont les jeunes filles sont pourtant les premières victimes.
Capture d’écran du Telegraph : l’Internet Watch Foundation (IWF) affirme que le nombre de pages Web trouvées avec des images d’enfants victimes de sévices sexuels a atteint plus de 31 000 l’année dernière.
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