Benoît Hamon et 24 autres dirigeants de son mouvement « Génération. s » viennent de publier une tribune totalement délirante dans le « Journal du dimanche » contre la politique migratoire du gouvernement.
On y découvre que ce dernier « est en train d’adopter la politique migratoire la plus répressive que notre pays a connue depuis des décennies ».
Rien de moins !
Aussitôt le spectre des déportations et des « heures les plus sombres » est brandi – de façon subliminale, c’est plus prudent au plan judiciaire !
La tribune évoque le risque que les professeurs soient tenus de dénoncer les familles de leurs élèves et « le risque d’une banalisation de la délation des personnes sans papiers ».
Pourtant, M. Hamon ne voie aucun inconvénient à ce que l’on encourage la délation contre les automobilistes ou contre les contribuables.
Car il ne s’agit évidemment pas de droits humains fondamentaux, comme le prétend hautement cette tribune.
Il s’agit de destruction de la société française : il faudrait laisser les associations accueillir frauduleusement des millions de personnes, et les subventionner grassement pour qu’elles violent la loi française.
La réalité, c’est que rien de ce que l’on sait du projet du gouvernement ne dit ce qu’y voient M. Hamon et ses amis.
En particulier, le ministre de l’Intérieur a publiquement déclaré qu’il ne souhaitait pas demander de listes aux associations gérant les centres d’hébergement. On voit mal d’ailleurs ce que cette demande aurait pu avoir de scandaleux.
Au passage, M. Hamon devrait réviser ses classiques. Il découvrirait que le Front populaire, qu’il adule tant, non seulement avait fiché les réfugiés juifs en provenance d’Allemagne, mais les avait parqués dans des camps. Ce fichier avait été constitué par un fonctionnaire de gauche et franc-maçon : René Bousquet.
Mais le plus incroyable dans la tribune tient dans cette phrase : « Les centres d’hébergement d’urgence sont des espaces sanctuarisés, parce que notre doctrine de l’action sociale est basée sur une notion fondamentale : l’inconditionnalité de l’accueil. »
C’est-à-dire qu’il devrait être rigoureusement interdit, au nom de la dignité humaine, de demander aux personnes qui entrent en France qui elles sont et ce qu’elles viennent faire chez nous. L’accueil devrait, par principe, être inconditionnel.
À ce compte, tout le monde aurait le droit de demander l’asile politique en France et nous aurions interdiction de vérifier pourquoi. L’absurdité du principe saute aux yeux.
D’autant que tout le monde sait que, parmi les « réfugiés », bon nombre sont simplement des immigrés économiques qui viennent tenter leur chance. Et que l’État islamique a glissé parmi eux des djihadistes.
Selon M. Hamon, il serait normal que les Français soient contrôlés par les douanes lorsqu’ils rentrent en France, mais non les clandestins !
Pour mettre le comble à son absurdité, l’ancien candidat accuse le gouvernement de vider les centres d’hébergement des « sans-papiers » pour y mettre d’autres personnes, organisant une « concurrence des misères ». J’ignore à quoi il fait allusion, mais je sais, pour ma part, que plusieurs maisons de retraite, un peu partout en France, ont été vidées de leurs occupants, pour être garnies de clandestins.
Or, oui, aussi monstrueux que cela puisse paraître à M. Hamon, je crois que le gouvernement français doit d’abord s’occuper des Français et qu’avec une place limitée, les centres d’hébergement doivent donner la priorité aux Français !