C’est la pire récolte de miel de puis cinquante ans! Les pluies de printemps conjuguées au frelon asiatique ont engendré des catastrophes pour les ruches et les abeilles. Pour aider les apiculteurs, il suffit que chacun achète un ou deux pots de miel français. Et pour ceux qui ne l’aiment pas sur des tartines, n’oubliez pas que le miel est aussi délicieux dans nombre de plats jouant au salé sucré.
Glycolytique et cholinergique, le miel est un reconstituant cardiaque et sanguin. Stimulateur d’une utilisation accrue des glucides, il constitue un tonique du muscle cardiaque et favorise la circulation du myocarde.
Grâce à sa haute concentration en sucres, sa richesse en diastases et en essences aromatiques, le miel possède un certain pouvoir antiseptique : efficace pour soigner les maux de gorge, il s’oppose également à toute fermentation intestinale.
Il contient un facteur antibiotique rare, l’inhibine, qui est le principal responsable de son activité anti-microbienne. Ses acides organiques sont fébrifuges et diurétiques. L’acide formique quand à lui est stimulateur du péristaltisme intestinal. Invertases et amylases, deux enzymes du miel, expliquent ses propriétés laxatives.
A ses facultés générales, chaque miel allie les vertus médicinales de la fleur dominante dont il provient. Il existe donc des miels spécifiques préconisés pour les différentes affections.