Bientôt un congé menstruel? (vidéo)

Jack Parker était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin ce mercredi 30 août, pour parler du tabou des règles en général et plus précisément, de congé menstruel ! Voilà une idée qui doit plaire à Marlène Schiappa qui, comme elle,  apprécie tant Rupi Kaur et ses créations artistiques

Donc comme son nom ne l’indique pas, sous le pseudonyme de Jack Parker se cache une jeune femme, Taous Merakchi, qualifiée “d’autrice” par le site Konbini, laquelle a publié récemment Le grand mystère des règles et y consacre un site: passion menstrues.

L’Italie n’est pas pionnière en la matière. Plusieurs pays ont même déjà fait voter des lois permettant aux femmes de prendre un congé menstruel en cas de règles douloureuses. C’est le cas du Japon, qui a mis en place cette loi dès 1947. Les femmes souffrant de dysménorrhée ont ainsi la possibilité de prendre jusqu’à deux jours par mois de congé menstruel. Mais l’application de ce congé dépend de l’entreprise qui peut décider de la durée de ce congé et refuser de l’accorder.

Dans les années 1980, la chercheuse Alice J. Dan, professeur au College of Nursing à l’université de l’Illinois à Chicago s’était penchée sur la question. Elle avait montré que ce congé était au fil des années de moins en moins plébiscité par les Japonaises. Elles étaient moins nombreuses à utiliser ce congé en 1981 (13%) qu’en 1960 (20 %).

Un congé menstruel de deux jours par mois est également en place en Corée du sud depuis 2001, à Taïwan depuis 2013 (qui accorde jusqu’à trois jours par an) et en Indonésie depuis 1948. Mais, là encore, peu d’Indonésiennes choisissent d’en bénéficier rapporte en 2015 le journal indonésien Jakarta Globe.

En Zambie aussi, depuis 2015, les salariées ont le droit à un jour de congé menstruel par mois, baptisé “fête des mères”. Dans le pays, ce congé est attribué aux femmes sans qu’elles n’aient besoin de présenter un certificat médical. En théorie, les patrons qui refusent d’accorder ce congé sont sanctionnés par des amendes voire par de la prison. Mais selon un article de L’Obs publié en janvier,aucune sanction n’a été imposée pour l’heure.

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