Sponsorisée par Amnesty international, le Secours populaire, la Fédération Calvados de la ligue de l’enseignement… Ce documentaire est avant tout un film de propagande. Sur les routes migratoires de l’Europe, Nathalie Loubeyre a filmé des hommes et des femmes déterminés à franchir illégalement les frontières de l’UE. Cette documentariste travaille depuis longtemps sur ce qui est pour elle l’immigration. En 2008, avec No Comment, elle avait filmé les “migrants” de la jungle de Calais. Quatre ans plus tard, avec A contre-courant, elle passait du côté de ceux qui s’engagent pour la défense des “droits des migrants”, en embarquant en Méditerranée aux côtés du collectif Boat4People.
La Cimade est aussi partenaire et soutien le film La Mécanique des flux et voici ce qu’elle en dit:
“Aux frontières de l’Europe, des hommes et des femmes, déterminés, se battent pour surmonter les barrières que l’UE leur oppose. Avec pour seules armes la force de leurs rêves et leur vitalité, ils affrontent une violence qui ne dit pas son nom, décidant ainsi de leurs vies, envers et contre tout. Un autre regard, à la fois proche, sensible et cinématographique, sur cette réalité.
La Mécanique des flux est un documentaire filmé aux points clés des routes migratoires de l’Europe forteresse. Il donne des voix, des visages, des corps aux dits « migrants », « réfugiés », improprement appelés « clandestins ». Avant tout des humains qui tentent de traverser les frontières à la recherche d’une vie meilleure. Ces portraits et ces paysages racontent la violence qui se cache derrière l’euphémisme de « contrôle des flux », exercé par les gouvernements nationaux et l’Union Européenne, notamment via Frontex, son agence de contrôle des frontières. Une violence qui s’exerce sur des hommes, des femmes et des enfants et qui révèle l’un des visages de l’Europe d’aujourd’hui.
Dans ce documentaire, Nathalie Loubeyre donne à voir et à entendre les migrations autrement que dans une logique sécuritaire et déshumanisée de « flux » à contrôler ou de danger à juguler. Elle présente des êtres humains qui rêvent, souffrent, désirent, et décident de leurs vies.”