Un couteau déséquilibré tente d’égorger un policier à Toulouse!

Le 30/08/2016, en début d’après midi, un individu d’origine maghrébine s’est rendu au commissariat de Toulouse au prétexte de déposer plainte, et s’en est pris à l’Adjoint de Sécurité en poste à l’accueil en tentant d’abord de lui dérober son arme, avant de le frapper à la gorge avec un couteau. Alertés par les cris, les effectifs présents ont pu procéder à l’interpellation du mis en cause. Les médias ont aussitôt relayé l’affaire en la présentant sous un jour auquel nous sommes habitués, puisqu’ils font état du fait que l’auteur aurait des troubles psychiatriques.

Aucun de ces médias ne donne l’identité de l’intéressé. Nous vous la livrons : il s’agit du nommé Abderrahmane Amara, né à Alger, ayant déjà attaqué (entre autres) une synagogue.

Par ailleurs, ces mêmes médias tentent de vendre l’idée que Amara Abderrahmane serait connu de nos services de renseignement, la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), pour… ses troubles psychiatriques !

Ainsi, les renseignements français auraient eu connaissance de la dangerosité d’un individu qui avait ciblé les services du commissariat de Toulouse, et n’ont pas estimé qu’il était nécessaire d’en alerter les fonctionnaires concernés, et de diffuser le signalement et l’identité d’Abderrahmane Amara, de sorte qu’un jeune policier de 21 ans aurait pu y laisser sa vie (et bien d’autres si l’auteur avait réussi à s’emparer de son arme de service approvisionnée à 15 cartouches).

Fort heuseusement, le pronostic vital de l’adjoint de sécurité blessé à la gorge n’est plus engagé après une intervention chirurgicale. Sur le plan du traumatisme psychologique, c’est autre chose.

Alors que l’assassinat de deux policiers à Magnanville en juin dernier par un islamo-terroriste fiché S avait suscité un vif et légitime émoi, que la Nation leur avait rendu un hommage officiel, force est de constater que rien n’a changé depuis sur le plan de la redoutable inefficacité de nos services de renseignements.

Pour mémoire, la DGSI est née de la fusion des Renseignements Généraux (RG) et de la Direction de la Sûreté du Territoire (DST). Ce que les citoyens ignorent, c’est que la création de ce nouveau service s’est accompagnée d’une véritable chasse aux sorcières, les policiers les plus compétents et les plus expérimentés ayant été évincés au bénéfice du recrutement de fonctionnaires « nouvelle génération » ayant pour principale qualité d’être parfaitement en ligne avec la politique gouvernementale au détriment de leur mission première : la protection de la France contre les menaces intérieures.

De ce point de vue, il convient de souligner que si la DGSI est devenue la risée du monde entier, cette réputation est amplement justifiée. Son incompétence a déjouer les attentats perpétrés sur notre sol est éloquente. Son acharnement à gaspiller, conformément aux ordres reçus, ses moyens à la surveillance de patriotes, est ubuesque.

Souvenons nous des propos tenus par Patrick Calvar, actuel patron de la DGSI, qui avait défrayé la chronique en affirmant devant la représentaion nationale qu’un risque de « guerre civile » dont les déclencheurs seraient « l’ultra droite » était imminent. Jamais, de notre Histoire, un patron des services de renseignements français n’aura été à ce point ridicule. Il aura en revanche été très efficace s’agissant de préparer l’argument de ceux qui à l’occasion des prochaines élections présidentielles et législatives agiteront le spectre de cette « guerre civile » pour convaincre les électeurs de les choisir.

En somme, les services de renseignement français sont très en deçà de ce dont nous sommes en droit d’attendre, ils sont politisés, et sont incapables de protéger les policiers dont il convient d’affirmer qu’ils font partie des cibles prioritaires des islamo-terroristes.

Faire passer l’attentat de Toulouse pour l’acte isolé d’un déséquilibré vient confirmer ce constat dramatique : nous n’avons plus de service de renseignement digne de ce nom en France.

Il faut de toute urgence, au vu du contexte actuel, remédier à cette situation, dans l’intérêt des français. Rappelons que la sécurité est un domaine régalien de l’Etat. Elle n’est plus assurée.

Sébastien Jallamion – Riposte laïque

 

Related Articles