Même s’il n’est pas encore prêt d’arriver sur nos tables, le lait de cafard intéresse les scientifiques, qui voient en lui le super aliment du futur, très riche en protéines avec la présence de tous les acides aminés essentiels et trois fois plus calorique que le lait de bufflonne. C’est l’espèce diploptera punctata, petit cafard vivipare, qui est la seule à produire une telle substance. Faisons le point ensemble.
Le lait de cafard est produit par l’insecte Diploptera punctata, un petit cafard vivipare, le seul de son espèce à l’être, dont la femelle sécrète un liquide ressemblant à du lait pour nourrir sa progéniture ; d’où le nom « lait de cafard ».
Le Diploptera punctata est le seul cafard à être vivipare, c’est-à-dire que la femelle ne pond pas d’œufs comme les autres espèces de cafard mais donne naissance à ses petits qui sont nourris dans le ventre de leur mère avant de naître.
Le lait de cafard s’apparente à des cristaux dont la composition intéresse les scientifiques par sa haute valeur nutritive :
Une grande richesse en protéines avec la présence de tous les acides aminés essentiels. Une aubaine pour l’homme qui ne sait pas synthétiser huit acides aminés qualifiés d’essentiels devant être fournis par l’alimentation. Ces acides aminés permettent de produire des protéines indispensables pour la construction et l’entretien de nos cellules.
Une grande richesse en graisses : soit 3 fois plus que dans le lait de bufflonne qui contient 70 à 80 g de matières grasses par litre.
A l’heure où les ressources alimentaires s’épuisent, le lait de cafard serait une bonne alternative au lait de vache, pour peu qu’on arrive à en produire suffisamment ou à le reproduire en laboratoire.