Le ministre de l’Intérieur estime notamment que des groupuscules comme le mouvement identitaire, proche de l’extrême droite, peuvent se trouver à « l’origine de violences portant atteinte aux principes fondamentaux de la République« (Qu’il justifie par des propos falsifiées NDLR).
« Notre objectif est, par des mesures de police administrative, sous le contrôle du juge des libertés, de prévenir des atteintes graves à la paix sociale. » Mardi, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve était auditionné par la commission des lois à propos du projet de loi sur le renseignement. Il a refusé d’exclure du champ du texte les mouvements sociaux.
Le ministre répondait au député socialiste Pascal Popelin, qui annonçait que le groupe SRC envisageait de déposer un amendement précisant le champ d’action des services de renseignement. Dans sa rédaction actuelle, regrette le député, le texte permet des « interprétations extensives » qui pourraient être utilisées « à l’encontre des mouvements sociaux ».
« Que les choses soient claires, il y a des mouvements qui, en raison des actions qu’ils déclenchent, peuvent se trouver à l’origine de violences portant atteinte aux principes fondamentaux de la République », a rétorqué Bernard Cazeneuve, qui pense notamment « au mouvement identitaire ».