On présente aujourd'hui l'idéologie de la Créolisation et du métissage promue entre autres par @JLMelenchon comme progressiste. Or, à l'origine, elle a été inventée par des racistes blancs. Je vous explique ⬇️⬇️⬇️
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 2, 2025
On parle souvent du Brésil comme un "pays du métissage", mais on oublie de vous expliquer pourquoi. À la fin du XIXe siècle, l’élite brésilienne adopte une politique de "blanchiment" visant à européaniser la population.
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 2, 2025
Le Brésil est le dernier pays du continent à abolir l’esclavage avec la Loi d’Or (Lei Áurea) en 1888. Mais après des siècles de traite négrière, des millions d’Afro-Brésiliens sont laissés sans ressources.
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 2, 2025
Les élites brésiliennes, influencées par le darwinisme social et les théories raciales européennes, considèrent les populations noires et indigènes comme un "obstacle" au développement du pays. Leur solution ? Le blanchiment de la population.
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 2, 2025
À partir de 1889 (Proclamation de la République), le gouvernement met en place des politiques favorisant l’arrivée massive d’Européens (Italiens, Allemands, Espagnols, Portugais, Polonais). Entre 1880 et 1930, plus de 5 millions d’Européens s’installent au Brésil.
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 2, 2025
L’idée était simple : plus les Blancs se mêleraient aux Noirs et aux indigènes, plus ces derniers disparaîtraient physiquement et culturellement. C’était une politique raciste appliquée de manière systématique.
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 2, 2025
Le gouvernement brésilien finançait l’installation des Européens et menait une intense campagne de propagande pour attirer des migrants blancs, notamment en Italie et en Allemagne.
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 2, 2025
À l’inverse, des lois et restrictions limitaient l’immigration africaine et asiatique. Les Japonais furent tolérés mais discriminés. Dans les années 1930, des quotas empêchaient l’installation de "races non désirées".
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 2, 2025
Dans son livre "Casa-Grande & Senzala", l’anthropologue Gilberto Freyre défend une vision positive du métissage et popularise l’idée d’un Brésil "sans racisme". Cette idée masque pourtant les réalités inégalitaires.
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 2, 2025
Les Afro-Brésiliens et indigènes restent les plus pauvres .
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 2, 2025
C'est instructif votre petit point d'Histoire, mais Mélenchon tire son machin des écrits d'Edouard Glissant et peut-être de quelques autres, et surtout il intellectualise, pour faire sérieux, la seule stratégie politique qui lui reste pour conquérir le pouvoir.
— Kennedy Dry (@KennedyDry) February 3, 2025